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2006/12/25

Voeux de Noël

Un très court message pour vous souhaiter, en direct de St-Casimir, chez mes parents, un très joyeux Noël et un très heureux temps des fêtes!

Nous avons réveillonné chez mes parents hier soir. On était presque vingt!

Voici de quoi était composé notre réveillon familial :

Tourtières
Sandwichs au poulet, aux oeufs et au jambon (sans croûte, évidemment!)
Salade de boucles au pesto (concoctée par ma soeurette)
Salade de riz « Waldorf »
Brochettes de tomates cerises et basilic
Bûche de Noël
Tartelettes au sirop d'érable
Fraises au sirop et compote de pommes (parce qu'il faut quand même quelques desserts bons pour la santé!)
Crème-glacée à la vanille
Sucre à la crème et fudge

Ce festin, qui a commencé après la messe de « minuit » (qui était en fait à 21 h), s'est terminé aux petites heures du matin... Heureusement qu'aujourd'hui, c'était tranquille!

Quelques unes des recettes ci-dessus paraîtront dans les prochains jours...

2006/10/29

Compote de pommes... comme Mamie et Papa

Certaines choses se transmettent de mère en fille... dans ce cas-ci, ça s'est transmis de mère en fils, puis de père en fille!

Il y a quelques semaines, M. et moi sommes allés voir Don Juan, en français, au festival de théâtre de Stratford (Ontario). C'était la première fois qu'une pièce y était jouée en français... et le festival a 50 ans; ce n'est pas peu dire!

Comme Stratford est situé à deux bonnes heures de route de Toronto, M. et moi y avons passé la nuit et en avons profité pour faire la tournée des antiquaires. La plupart des articles qu'on trouve dans ces magasins ne sont pas tout à fait des antiquités : j'y retrouve les cadeaux de mariage de mes parents! Et, bien qu'ils soient mariés depuis de nombreuses années, je trouve un peu exagéré de nommer les articles qu'ils ont reçus en cadeau dans les années 1960 des antiquités!

Toujours est-il que j'étais à la recherche d'un chinois comme celui de ma grand-mère et celui de mes parents depuis longtemps et que ceux que je trouvais étaient toujours hors de prix. Eh bien j'en ai trouvé un! Le voici...

Maintenant, je peux faire la meilleure compote de pommes au monde, et en plus, la plus facile à faire!

Il suffit de couper des pommes en quatre, sans les peler ni leur enlever le coeur, de les mettre dans une casserole avec un peu d'eau (j'ai mis 2 tasses d'eau pour 2 kg de pommes) et de faire cuire jusqu'à ce que les pommes soient cuites. Mettre ensuite les pommes dans le chinois et tourner au pilon (en prenant soin de mettre un bol sous le chinois, cela va sans dire! - mais j'en connais qui ont déjà oublié de le faire!).

Voilà! La meilleure compote de pommes au monde. Juste des pommes, pas de sucre! Et vous devriez voir la couleur! Plus les pommes sont rouges, plus la compote est d'un beau rose. Jusqu'à présent, mes préférées pour la compote, ce sont les MacIntosh... les Gala sont bonnes aussi (c'est celles que j'ai utilisées aujourd'hui), mais elles ne se défont pas aussi bien que les MacIntosh.

2006/10/09

Ouf! L'Action de grâce est finie!


Quelques photos en vrac de notre souper d'hier soir... Les détails suivront en billets séparés, la semaine prochaine.

D'abord, Mme la Dinde avant son entrée au four... après un bain d'une nuit dans la saumure. C'est une dinde toute naturelle élevée par les Mennonites un peu à l'extérieur de Toronto.

Puis, notre belle grande table... à laquelle se sont assis nos douze convives. On formait une sacré belle famille « d'orphelins » sans famille à Toronto.

2006/08/13

Le bouilli de légumes... l'essence de l'été dans notre assiette


Une fois par année, je m'y mets, et je prépare un bouilli de légumes. Ce n'est pas que j'adore le boeuf bouilli, mais c'est un mets qu'on mangeait souvent dans ma famille et que je continue de faire. N'ayant pas de potager, je m'en remets aux fermiers du marché (celui de St. Jacobs, cette fois-ci) et aux étals des supermarchés (on n'a pas pu tout acheter à St. Jacobs hier, le guichet automatique était hors d'usage et, à nous deux, on n'avait même pas 20 $! ).

Faire un bouilli, c'est long... il faut d'abord faire cuire le boeuf (un rôti de palette, de préférence avec l'os) en le faisant revenir dans un peu d'huile, puis le couvrir d'eau et ajouter des assaisonnements tels que poireaux, carottes, feuilles de laurier, sel et poivre. Cette année, j'ai ajouté un petit piment rouge (ma grande fortune d'hier m'avait permis d'en acheter un petit panier)... ce qui donne un petit «kick» intéressant au bouillon. Puis, il faut amener à ébullition, réduire le feu et laisser cuire, cuire, cuire... pendant des heures!

Une fois la viande devenue bien tendre, on la retire de la marmite, on dégraisse du mieux qu'on peut, et on ajoute les légumes (ma partie préférée!). Aujourd'hui, j'ai mis des pommes de terre, des haricots verts et jaunes (toujours ceux que ma mère m'a apportés... ma réserve baisse!), du chou et, pour la première fois, et non la dernière, des tronçons de maïs. On laisse cuire jusqu'à ce que les légumes soient à point, on se sert, et on déguste!

Le clou du repas, comme me l'a rappelé ma soeurette cet après-midi, c'est, après avoir tout mangé, tremper une tranche de pain dans le bouillon... miam! Posted by Picasa

2006/06/04

Décidément... les empanadas et moi ne faisons pas bon ménage


Ça y était! Je venais de finir mon billet sur notre célébration de l'indépendance de l'Argentine, j'avais cliqué sur «publier», et puis, plus rien! Tout est disparu! Zut!

Voici l'essentiel de ce billet.

Samedi dernier, M. et moi avions invité une vingtaine de nos amis pour célébrer l'occasion. (M. est Argentin)

Donc, avec son expertise et les recettes du livre qu'il m'a rapporté de l'Argentine en décembre dernier, on s'est mis à la tâche.

Quelques statistiques?
- 20 amis à faire entrer dans notre petit appartement - des chaises pour tous? Oubliez ça!
- 2 recettes de pâte (une pour la cuisson au four, une pour la friture)
- 5 recettes de farces (boeuf, poulet, thon, épinards et maïs)
- 150 empanadas à préparer
- Plusieurs heures de travail

Jusque là, le projet semble ambitieux, mais réalisable. On y travaille un peu tous les soirs de la semaine précédente, congelant ce qu'il faut pour que tout demeure frais, je me lève tôt samedi matin et commence à rouler ces petits ronds de pâte... et je roule, et je roule, et je roule... c'est presque zen!

Ensuite, je commence à farcir (M. vient de se lever, il est à peu près 9 h) et à faire cuire au four. Tout va bien, ça sent bon, j'ai peine à me retenir de manger ces petits chaussons qui sortent du four.


Je pars pour le gym et, quand je reviens, M. a continué de farcir et de faire cuire... tout va bien.


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On s'arrête, le temps de manger un peu, et puis, c'est la catastrophe!

Les empanadas au boeuf sont frits et, pour cette raison, il faut utiliser une autre pâte que pour les autres empanadas, qui sont cuits au four. Tout est prêt, roulé, etc., mais, quand vient le temps de la farcir, rien ne va plus... La pâte est friable, il est impossible de la plier, et elle craque sous la pression de la farce.

Que faire? Au bord de la crise de nerfs (presque sans exagérer), j'obéis à l'ordre que me lance M. d'aller prendre un bain et faire une sieste pour relaxer. Relaxer quand il manque une importante partie d'un repas et qu'on est à quelques heures (3 pour être précis) de l'arrivée des invités est bien plus facile à dire qu'à faire.

M., pour sa part, n'abandonne pas. À force de patience, il réussit à amadouer la pâte et à la farcir. Quand je reviens à la cuisine, il a fini les satanés empanadas au boeuf. Le repas est sauvé, pas besoin de passer au plan B (pizza commandée en quantité suffisante pour rassasier tout ce beau monde)!

La fête est sauvée, on range tout (il y a de la farine partout et une tonne de vaisselle à faire), on se mets beaux, et on attend la visite.

Ouf! Tout se passe bien, la compagnie est parfaite, on s'amuse. Mais quelle journée!

2006/04/12

En caravane, allons à la cabane!


C'est ce qu'on a fait, dans ma grande famille (on était plus de 60!), dimanche dernier.

Comme à chaque année, grands-parents, oncles, tantes, cousins et cousines se sont rassemblés à la cabane à sucre familiale pour faire le plein de délices acéricoles.



Dès qu'on entre, la vapeur de la sève bouillante vient nous chatouiller les narines. Ça sent bon l'érable! Une odeur familière qui, d'un seul coup, nous fait sentir mieux! (dommage qu'on ne puisse pas l'embouteiller et l'ouvrir, de temps à autre, quand un petit coup de déprime ou d'ennui nous frappe)


Mais il y plus que la seule odeur de l'eau d'érable qui bout... il y a toute cette nourriture «d'une autre époque». De la nourriture «solide», sensée donner de l'énergie. Oui, sans doute que cette dernière en donnait. De nos jours, on la considère plutôt lourde, et c'est une fois ou deux par année qu'on s'en délecte.

Au menu, donc, il y a de la soupe aux pois, des fèves au lard, de l'omelette et du jambon et des crèpes (cuites en pleine friture, rien de moins), le tout accompagné d'oreilles de Christ (du lard frit jusqu'à ce qu'il soit croustillant... et ressemble à des oreilles) et généreusement arrosé de sirop d'érable. Vient ensuite la tire sur la neige (comme si on n'avait pas encore mangé suffisamment de sucre!).

Puis, c'est le retour à la maison, le coffre d'auto contenant la provision annuelle de produits de l'érable, de la tire un peu partout sur les vêtements, le coeur heureux! À l'an prochain!
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