Les Québécois ont le pâté chinois, les Anglais et les Américains, le shepperd's pie. Les Français ont le hachis parmentier, et les Argentins, le pastel de papas. Un seul principe, une foule de variations.
2011/11/13
Soupe aux lentilles rouges à la Turque
J'adore cette recette de soupe aux lentilles rouges et je la fais depuis de années. Je l'avais un peu négligée depuis quelques temps et c'est à la suite d'une discussion sur les bienfaits des légumineuses avec ma mère et ma marraine, qui me visitaient à Toronto en fin de semaine, que je la ressors.
Elle est vraiment très facile à préparer, surtout si on a un autocuiseur, auquel cas elle est prête à servir en 30 minutes. Sur la cuisinière, elle sera prête en un peu plus d'une heure.
Qu'est-ce que j'aime de cette soupe? Son goût riche et délicat (les oignons qui rissolent dans le beurre en début de cuisson y sont pour quelque chose), le "punch" de citron et de menthe de sa garniture, sa rapidité de préparation, et son coût peu élevé. En plus, elle se réchauffe et se congèle très bien. On dirait presque la soupe parfaite... À garder dans la-pile-de-recettes-qu'on-fait-souvent.
Soupe aux lentilles rouges à la Turque
Source: http://www.soupsong.com/rlentil1.html
4 c. à table de beurre (moi, 2)
2 oignons hachés fin
1 c. à thé de paprika
1/2 tasse de bulgur
1 tasse de lentilles rouges
2 c. à table de pâte de tomates
8 tasses de bouillon (moi, des 4 c. à thé d'herbes salées du Bas-du-Fleuve diluées dans de l'eau)
1/2 c. à thé de Cayenne
Menthe séchée et quartiers de citron pour servir
Dans une casserole (ou autocuiseur) , faire fondre le beurre et y faire revenir les oignons 15 minutes ou jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer. Ajouter le paprika, les lentilles et le bulgur et bien remuer pour les enrober des oignons et du beurre. Ajouter la pâte de tomates, le bouillon et la cayenne Amener à ébullition et cuire environ une heure, ou jusqu'à ce que les lentilles soient cuites 20 minutes à l'autocuiseur). Garnir chaque bol de menthe séchée et d'un bon filet de jus de citron.
2007/09/15
Pizza-entrée au fromage fumé et aux tomates cerises
Entrée-éclair préparée pour ce soir.
Un morceau de pain afghan (un grand pain plat recouvert de graines de sésame), recouvert de fromage fumé (j'ignore le nom de ce fromage acheté au marché bio et local samedi dernier), puis de quelques tomates cerises et d'olives. Enfourner le temps que le pain devienne croustillant et que le fromage ramollisse (celui-ci ne fond pas... c'est étrange), parsemer de basilic finement haché et servir! C'est prêt en 10 minutes et c'est délicieux (on s'en refait demain, c'est certain!).
2007/08/06
Carpaccio de courgettes pour finir une belle fin de semaine en beauté
La première fin de semaine complète d'août est un congé civique en Ontario. Bien souvent, M. et moi en profitons pour aller nous balader chez mes parents, au Québec. Cette année, comme on s'est pas mal promenés depuis les Fêtes (d'abord, il y a eu la naissance d'Anne-Sophie, notre filleule, en février, puis ça a été Pâques et la cabane à sucre, en avril, ensuite, le baptême d'Anne-Sophie, en mai, lors du congé de la fête de la Reine, puis le pique-nique familial des Gagnon la fin de semaine de la fête du Canada, en plus d'un congrès à Ottawa en juin et d'un autre petit séjour à Ottawa la fin de semaine dernière...). Ça en fait de la route!
Donc, on a décidé de rester chez nous en fin de semaine et de profiter d'un petit répit...
Vendredi soir, nous sommes allés souper dans un restaurant japonais, le Zen Japanese Restaurant, à Scarborough, tout près de Toronto (techniquement, Scarborough fait partie de Toronto depuis la création du Méga Toronto, à la fin des années 1990, mais comme la nouvelle ville est tellement grande, on parle encore des "anciennes" villes pour s'y retrouver).
Nous avons découvert ce restaurant un peu par hasard, voulant manger japonais, mais du "bon" japonais, dans un restaurant dirigé par des Japonais (et non des coréens ou des chinois, comme c'est généralement le cas ici - pas que ça pose problème, au contraire, mais on était à la recherche d'authenticité). Que mes lecteurs de Toronto se le tiennent pour dit: c'est un excellent restaurant à découvrir! Nous avons choisi le menu spécial Zen: soupe au miso, roulés californiens et sashimi que nous avons partagés, salade japonaise, plateau comportant du riz, des cubes de tofu frits dans un bouillon au poisson, du boeuf terriyaki et, comme dessert, de la crème-glacée au sésame noir. Tout était délicieux, nous étions assis au bar et pouvions voir les chefs en action, le service était excellent, bref, une belle expérience et une belle façon de commencer une longue fin de semaine.
Samedi, après être allée au marché bio et local et avoir bien relaxé en après-midi, nous sommes allés voir un ballet dans un parc, une prestation du Ballet Jorgen du Canada, la cinquième troupe de ballet professionnelle en importance au Canada. Nous avons eu une soirée magnifique dans un milieu enchanteur.
Puis, hier, curieux de notre découverte de la crème-glacée au sésame noir, nous sommes partis à la recherche de cette pâte de sésame dans les supermarchés asiatiques du nord de la ville. Nous sommes d'abord allés à J-Town, un mini centre commercial japonais où on trouve un poissonnier (malheureusement fermé le dimanche), un bijoutier, un salon d'esthétique, une épicerie, une pâtisserie... bref, un peu de tout. Nous avons acheté un tas d'articles (que vous retrouverez bientôt dans les recettes de ce blog), mais n'avons pas pu trouver de pâte de sésame noir.
Tout près de là se trouve un super supermarché asiatique, le T&T, un peu comme un Loblaws asiatique, et là, nous avons trouvé notre pâte de sésame noir! Et évidemment 30 000 autres choses (viande, anguille fumée, diverses sortes de tofu, poisson, assaisonnements divers, etc.). Nous sommes rentrés à la maison à moitié morts et n'avons même pas eu l'énergie de se faire un bon souper (malgré tous les bons ingrédients que nous avions rapportés...).
Aujourd'hui, nous avions décidé de rester à la maison et de ne rien faire (ce que nous fîmes à peu près). J'ai fait le ménage de mes magazines, en me demandant pourquoi j'avais conservé mes magazines de 2001! Puis tout fut silencieux: on avait une panne d'électricité! Ce n'est pas une bonne chose dans notre cas: comme on vit au 15e étage, et qu'on n'a pas de génératrice, on n'a pas d'ascenseur ni d'eau. J'en ai donc profité pour lire sur le balcon, où il ne faisait pas trop chaud grâce à une belle brise, puis pour faire une belle et longue sieste. Quand l'électricité est enfin revenue, j'ai entrepris de faire le souper. Au menu, ce carpaccio de courgettes et des tartines au poulet, une recette tirée du livre Tartines. La tartine était ok, ni plus, ni moins, mais j'ai adoré le carpaccio, qui était à la fois frais, léger et délicat. Et facile à préparer en plus! Voilà qui finit bien un congé!
Carpaccio de courgettes
À la mandoline, trancher 1/2 courgette verte et 1/2 courgette jaune.
Placer les courgettes en cercles concentriques sur une grande assiette. Les arroser d'huile d'olive et de jus de citron, puis les poivrer.
Hacher une poignée de persil frais, du zeste de citron, de l'oignon et du sel. Saupoudrer sur les tranches de courgettes et laisser mariner quelques minutes.
2007/07/15
Mini cakes qui se prennent pour des cupcakes
Nous étions donc environ 70 hier soir à savourer ce « cochon » bien rôti nommé Louis en l'honneur de la Bastille (c'est d'un goût douteux, je l'avoue...). Les drapeaux français à chacune des trois maisons des organisateurs, on a même chanté la Marseillaise, bref, on s'est bien amusés... malgré la fraîcheur de la soirée.
Notre contribution au souper, à M. et à moi, était des petits cakes salés décorés en cupcakes.
Pour la recette, c'est ici.
J'ai fait trois sortes de cakes et de garnitures.
Les blancs : poivrons orange en dés, oignons verts, graines de tournesol rôties et havarti au jalapeno. Pour le glaçage : du fromage à la crème nature. Pour la décoration : des brins de ciboulette et du piment d'espelette.
Les jaunes : graines de cumin et gouda râpé. Pour le glaçage : du fromage à la crème et de la pâte de cari. Pour la décoration : de l'oignon rouge coupé en tout petits dés, un quart de tomate cerise jaune et des fines herbes.
Les rouges : chorizo, graines de citrouille rôties, gouda râpé et pruneaux. Pour le glaçage : du fromage à la crème et de la gelée aux poivrons rouges. Pour la décoration : des graines de citrouille et du paprika doux fumé.
C'était bien bon et mon plat s'est vidé rapidement... Quant à moi, j'ai eu beaucoup de plaisir à imaginer ces cupcakes et à les décorer!
2007/07/07
Mini cakes au chorizo, au fromage et aux amandes
La recette de base provient du Petit livre des cakes salés et sucrés d'Héloïse Martel. J'ai ajouté les garnitures que j'avais sous la main.
J'ai utilisé un fromage en grains (genre de cheddard très doux non pressé) aux tomates séchées et à l'ail, acheté ce matin au marché.
Cake salé
Rendement : 36 mini cakes
200 g de farine (125 g de blanche, 75 de kamut)
3 oeufs
1 dl de lait
1 dl d'huile
1 sachet de levure (1 c. à soupe)
Sel et poivre au goût
1 poignée d'amandes émincées rôties
150 g de chorizo doux en petits cubes
1 poignée de fromage en grains à la tomate et à l'ail
1 tige de fleur d'ail hachée finement
Préchauffer le four à 180 C. Beurrer le moule à cake (ou à mini muffins).
Mélanger dans une terrine la farine, la levure et les oeufs battus avec du sel et du poivre. Ajouter l'huile, le lait, puis, lorsque le mélange est homogène, ajouter les amandes, le chorizo, le fromage et la fleur d'ail.
Verser la préparation dans le moule et enfourner jusqu'à ce que la pâte soit cuite.
2007/06/03
Tarte fine aux asperges
J'ai fait cette tarte hier, alors que nous étions invités à souper chez des amis et que nous étions en charge de l'entrée. Dans la catégorie grands effets pour peu d'effort, cette tarte est numéro un. Il faut pratiquement plus de temps pour préchauffer le four que pour la réaliser. De plus, elle se sert chaude ou à la température de la pièce, et elle peut se faire à l'avance.
Mon inspiration : une recette de Martha Stewart, qui se fait au gruyère. Mais, M. n'étant pas trop fort sur les fromages goûteux, j'hésite à utiliser ce fromage. Dommage pour lui, surtout, et aussi pour moi.
Au lieu du gruyère, j'ai utilisé un fromage frais de brebis aromatisé au citron, que j'avais acheté au marché hier matin. Ce fromage ressemble à un ricotta très crémeux et son goût rehaussé de citron est très frais.
Dans cette tarte, le croustillant de la pâte feuilletée s'allie au crémeux citronné du fromage et au goût terreux des asperges. Comme je voulais utiliser mes fleurs de ciboulette pour décorer ma tarte, et que d'aucuns disent que la garniture doit faire un rappel de ce qu'il y a dans le plat, j'ai incorporé quelques brins de ciboulette hachée finement dans le fromage. C'était délicieux! Et joli en prime!
Tarte fine aux asperges
(source : marthastewart.com)
1 feuille de pâte feuilletée au beurre (du commerce), dégelée
250 g de fromage frais
1 botte d'asperges
Quelques brins de ciboulette
Sel, poivre, huile d'olive
Étendre la pâte feuilletée de façon à obtenir un rectangle de 25 cm sur 40 cm. À l'aide d'un coûteau, faire une incision à 2,5 cm du rebord de la pâte. Piquer le centre de la pâte à l'aide d'une fourchette. Enfourner à 400 F pendant 15 minutes (retourner la plaque à mi-cuisson pour que la pâte lève uniformément.
Mélanger la ciboulette au fromage frais. Saler et poivrer au goût.
Étendre le fromage frais au centre de la pâte et recouvrir d'asperges (les miennes étaient grosses, donc je les avais coupées en deux sur la longueur), en alternant le sens des tiges. Badigeonner d'un peu d'huile dolive, saler et poivrer et remettre au four 20-25 minutes, jusqu'à ce que la pâte soit dorée et que les asperges soient tendres.
Décorer de fleurs de ciboulette si désiré.
2007/02/24
Tartare de pétoncles et de papayes
Ce tartare est très facile à préparer et pas vilain du tout. C'était la première fois que j'apprêtais les pétoncles crus (j'ai déjà fait des sushis plusieurs fois, mais jamais aux pétoncles) et ils sont excellents. Leur texture est fondante et ils goûtent la mer... Le mariage pétoncles-papaye assaisonné à l'asiatique est des plus intéressants.
J'ai trouvé la recette dans le livre Nutrition gourmande; propos et recettes, d'Isabelle Huot, nutritionniste, et Thierry Daraize, chef.
Tartare de pétoncles et papaye
190 g de pétoncles bien frais, coupés en petits dés
200 ml de papaye fraîche, pelée, épépinée et coupée en petits dés
3 c. à soupe de gingembre frais ou mariné, au choix
1 c. à soupe d'huile de sésame
3 c. à soupe d'huile de pépins de raisin ou d'huile d'olive
1 c. à thé de moutarde japonaise
1 c. à soupe de sauce soja de bonne qualité ou de tamari
Le jus d'un citron vert
Préparer la vinaigrette en combinant la moutarde, la sauce soja et le jus du citron vert. Y ajouter, en fouettant, l'huile de sésame et l'huile de pépins de raisin en un mince filet.
Dans un bol, mélanger les pétoncles, le gingembre, la papaye et la vinaigrette.
Mes commentaires :
J'aurais aimé un tartare ayant un peu plus de «mordant», donc je mettrai plus de moutarde japonaise et de jus de citron vert la prochaine fois.
Très belle entrée à faire quand on reçoit, à la condition bien sûr que nos convives aiment les pétoncles crus.
2006/11/18
Gougères au gruyère
Lorsque j'ai reçu le numéro du Temps des Fêtes 2006 de mon À bon verre, bonne table, il y a 2 semaines, je me suis dit : « Il faut que j'essaie ça! »
Eh bien, voilà, je me suis lancée ce soir. C'est pas mal facile à faire, la recette est très bien expliquée, voire presque trop (les rédacteurs veulent vraiment s'assurer que tous, même les novices, peuvent réaliser les recettes proposées dans ce super magazine). Pas que je sois une grande experte, mais quand même...
Voici donc la recette des gougères à l'asiago et au poireau. Comme je n'avais pas de poireaux, j'ai mis des oignons. De plus, M. n'étant pas trop fort sur le fromage, j'ai opté, sur les conseils de mon fromager, pour le gruyère. Paraît-il que ce n'était pas encore assez doux pour lui. Moi, par contre, je craque pour ces petites bouchées!
Gougères à l'asiago et au poireau
1 poireau moyen
1 c. à soupe d'huile d'olive
1 tasse d'eau
1/2 tasse de beurre
1/4 c. à thé de sel
1/4 c. à thé de moutarde sèche
1/8 c. à thé de cayenne
1 tasse de farine tout-usage
4 oeufs
3/4 tasse d'asiago râpé
2 c. à soupe de persil frais haché menu
Couper et jeter la partie vert foncé du poireau. Couper le reste du poireau en deux dans le sens de la longueur. Le rincer à l'eau froide courante pour enlever le sable entre les feuilles. Le détailler en minces demi-rondelles dans le sens de la largeur. Jeter la racine. Faire chauffer l'huile dans un poêle à frire sur feu moyen, jusqu'à ce qu'elle soit bien chaude. Y mettre les demi-rondelles de poireau. Quand elles commencent à grésiller, ajouter 2 c. à soupe d'eau et faire 3 à 4 minutes en remuant de temps à autre, jusqu'à tendreté du poireau et évaporation du liquide. Faire refroidir les demi-rondelles de poireau dans une assiette.
Chauffer le four à 190 C (375 F).
Chemiser 2 plaques à pâtisserie de papier sulfurisé ou de papier d'aluminium enduit d'aérosol de cuisine. Chauffer dans une grande casserole sur feu moyen, 1 tasse d'eau, le beurre, le sel, la moutarde sèche et le poivre de Cayenne, jusqu'à ce que l'eau soit bien chaude et que le beurre ait fondu. Ajouter la farine, puis continuer à cuire encore 5 minutes en remuant souvent ou jusqu'à ce que le mélange forme aisément une boule. Mettre la boule dans le bol d'un batteur électrique, la briser et la laisser refroidir 5 minutes. Incorporer les oeufs, un à un, pour obtenir un mélange lisse. Incorporer le fromage, les poireaux sautés et le persil au moyen d'une grande spatule en caoutchouc.
Répartir la pâte en 4 pains d'environ 12 po (30 cm) de long et en mettre deux par plaque. Former en pains et lisser la surface avec les mains mouillées. Mettre les pains à cuire 30 minutes au centre du four préchauffé ou jusqu'à ce que le dessus soit bien doré. Laisser tiédir, couper en tranches de biais ete servir. (Ou, pour conserver les gougères, les laisser d'abord refroidir complètement sur une grille avant de les couper en deux de biais pour qu'elles soient plus faciles à manipuler. Couvrir et réfrigérer 2 jours tout au plus ou congeler. Juste avant de servir les gougères, les réchauffer de 10 à 12 minutes sur une tôle à biscuits dans un four à 350 F et les couper.)
Donne 24 portions généreuses.
Astuce: Pour faire des petits choux, déposer la pâte en petites cuillérées assez combles à environ 5 cm (2 po) d'intervalle sur des plaques préparées. (Résister à la tentation de les faire plus gros, car la pâte double ou triple de volume.) Faire cuire les choux en lots au besoin 25 minutes dans un four préchauffé. Donne 56 petits choux.
Accompagnements suggérés: Prosecco ou Leffe Blonde

2006/11/11
Bûche salée au thon, ou l'arrollado de atun de M.

Au menu, il y avait, outre l'arrollado, des mets indiens, du kibbeh syrien, des haricots verts aux amandes, une tarte délirante aux pommes de terre, jambon et fromage, une tarte aux pommes non moins délirante et un gâteau au chocolat décadent comme ça n'est pas permis...
Arrollado de atun
Pour le gâteau
6 oeufs, séparés
1 c. à thé de sel
100 g de farine
Pour la farce au thon
2 boîtes de thon en conserve
6 poivrons rouges rôtis hachés finement
5 branches de céleri hachées finement
1/2 tasse d'olives hachées finement
1/4 tasse de câpres
Sel et poivre
Mayonnaise
Combiner tous les ingrédients de la farce. Si du liquide se dégage des ingrédients, égoutter le mélange pendant quelques minutes (si on n'égoutte pas, le mélange détrempera le gâteau).
Combiner les jaunes d'oeufs, le sel et la farine dans un grand bol. Battre les blancs d'oeufs en neige très ferme. Incorporer les blancs d'oeufs au mélange de jaunes d'oeufs en pliant. Étendre la pâte sur une plaque à biscuits chemisée de papier parchemin et faire cuire à 450 F pendant une dizaine de minutes (ou jusqu'à ce que l'omelette soit « prise » et commence à dorer). Démouler le gâteau sur un linge à vaisselle mouillé, le couvrir du linge et le laisser reposer pendant quelques minutes.
Retirer le linge de sur le gâteau et étendre la farce sur le gâteau. En se servant du linge, rouler le gâteau sur lui-même (à la manière d'une bûche de Noël).
Recouvrir le dessus de la bûche de mayonnaise et décorer selon sa fantaisie.
Traditionnellement, l'arrollado est servi en entrée en Argentine.
2006/09/17
L'entrée : Pain grillé, haricots blancs et roquette
Pour ce souper, pas d'entrée à proprement parler, mais plutôt des bouchées qu'on a grignotées au salon, à l'apéro, avant de passer à table.
C'était la première fois que je faisais un groupe de recettes du magazine À bon verre, bonne table, publié par la Régie des alcools de l'Ontario (LCBO).
Ce magasine est un régal pour les yeux, et il semble bien que les recettes qu'il contient en sont un pour les papilles. Trois recettes essayées, provenant toutes du numéro d'automne 2006, trois recette réussies. Bonne moyenne...
Pain grillé, haricots blancs et roquette

1 bulbe d’ail complet rôti (1/4 tasse)
2 tasses de haricots blancs en conserve, rincés
½ c. à thé de cumin moulu
1 c. à thé de paprika fumé
1/3 tasse d’huile d’olive
2 c. à soupe de jus de citron
½ tasse de roquette hachée
sel et poivre
1 baguette
2 c. à soupe d’huile d’olive
1 grosse gousse d’ail coupée en deux
1. Mettre l’ail rôti et les haricots blancs dans un robot culinaire. Saupoudrer du cumin et du paprika et arroser avec l’huile d’olive et le jus de citron. Réduire le tout en une purée lisse. Ajouter un peu d’eau si la purée est trop épaisse.
2. Incorporer la roquette. Saler et poivrer.
3. Trancher la baguette en deux dans le sens de la longueur. Badigeonner d’huile les deux moitiés. Faire dorer le pain 2-3 minutes sur un gril ou sous le grilloir du four. Frotter immédiatement avec la gousse d’ail. Laisser refroidir.
4. Couper chaque moitié en 8 morceaux et étaler la purée dessus. Décorer de quelques feuilles de roquette.
8 portions
Suggestion de bière d'accompagnement : Bière Boris
Source : À bon verre, bonne table, LCBO, automne 2006
2006/08/24
Pain apéritif aux tomates séchées, aux coeurs d'artichaut et au pesto

Une recette inspirée de À deux en cuisine... et simplifiée de beaucoup grâce aux aliments tout préparés. L'occasion : rencontre entre filles pour célébrer la naissance de la fille de l'une d'entre nous, qui habite maintenant Montréal. On était une dizaine, et M., qui prétend ne pas aimer le fromage, a adoré! (je commence à croire qu'il ne hait pas vraiment le fromage...)
Cake aux artichauts, basilic et tomates
300 g d'artichauts à l'huile
Pour les tomates confites (j'ai utilisé 12 moitiés de tomates séchées à l'huile)
6 tomates mûres
4 brins de thym frais
5 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à soupe de vinaigre balsamique
sel et poivre du moulin
Pour le pesto (j'ai utilisé celui de M... sans parmesan, évidemment!)
1 bouquet de basilic
2 gousses d'ail
40 g de pignons de pin
4 c. à soupe de parmesan râpé
6 c. à soupe d'huile d'olive
Pour le cake (là, je ne pouvais pas utiliser de tout-prêt!)
3 oeufs
100 g de parmesan frais râpé (je n'en avais pas, j'ai utilisé du cheddar vieux)
15 cl de lait
250 g de farine
1 sachet de levure (pour les amies canadiennes, 2 1/4 c. à thé!)
10 cl d'huile d'olive
1 branche de thym effeuillée (complètement oublié!)
1 noix de beurre pour le moule
1. Préchauffez le four à 210 C. Coupez les tomates en quatre et déposez-les sur une plaque recouverte de papier d'aluminium. Salez et poivrez, parsemez de thym. Arrosez-les d'huile d'olive et de vinaigre balsamique. Glissez au four et laissez cuire 1 h 30 environ à 90 C, jusqu'à ce qu'elles soient bien confites mais pas desséchées.
2. Lavez le basilic, séchez-le dans du papier absorbant et effeuillez-le.
3. Épluchez les gousses d'ail et mettez-les avec tous les ingrédients du pesto, sauf le basilic, dans le bol d'un robot ménager, salez, poivrez. Mélangez.
4. Ajoutez les feuilles de basilic et mixez le tout.
5. Dans un saladier, mettez la farine, 1 pincée de sel et la levure. Ajoutez les oeufs et mélangez doucement. Versez l'huile d'olive. Mélangez.
6. Ajoutez le lait, le parmesan râpé et le thym. Mélangez.
7. Beurrez un moule à cake.
8. Versez-y un peu de pâte. Répandez un cordon de pesto, ajoutez les tomates confites, puis les artichauts.
9. Renouvelez l'opération jusqu'à l'épuisement des ingrédients.
10. Glissez au four et faites cuire 35-40 minutes.
Source : À deux en cuisine! 80 recettes gourmandes à quatre mains (Marion Beilin et David Batty)

2006/07/22
Moules au Freixenet

Notre entrée de ce soir... dégustée sur notre balcon avec vue sur le lac Ontario et le centre-ville de Toronto.
Ingrédients :
1 kg de moules
Huile d'olive
1 tomate italienne
3 tiges de fleur d'ail
Une demi branche de romarin
1 petit verre de Freixenet
Sel et poivre
Faire revenir la fleur d'ail dans l'huile d'olive, ajouter les moules, la tomate, le romarin, le sel et le poivre. Remuer pour distribuer les aromates entre les moules. Arroser d'un verre de Freixenet et cuire jusqu'à ce que les moules soient ouvertes.
Accompagner d'une flûte de Freixenet bien froid.

2006/04/22
Cake quasi-manqué au fromage de chèvre, ou les farines ne sont pas toutes créées égales

Il fallait s'y attendre: à surfer sur les blogs du monde entier, et surtout de France, il fallait bien qu'un jour je rate une recette parce que les ingrédients varient d'un pays à l'autre.
Ma déconfiture de ce matin: un cake au chèvre, aux tomates séchées et aux olives qui a plutôt l'air d'une brique. Zut!
Il y avait maintenant 4 jours que j'avais acheté des moules à gâteau en silicone et je mourais d'envie de les essayer. Les dizaines de recettes de cakes salés (un concept assez inconnu de ce côté-ci de l'Atlantique) me tentaient aussi au plus haut point.
Donc, ce matin, toute guillerette, j'ai entrepris de faire un cake salé dans mon moule en silicone. Tout à fait logique, non? Eh bien, j'aurais dû mieux me renseigner! La recette disait «farine à gâteau» et à côté il y avait une parenthèse qui disait «important!». J'aurais dû me douter de quelque chose... Vous voyez, au Canada, la farine à gâteau est tout simplement une farine plus légère que la farine tout-usage. Rien n'y est ajouté. Alors qu'en France, d'après ce que j'ai compris, cette farine contient de la levure chimique... Évidemment, je n'en ai pas ajouté, d'où la brique!


J'ai modifié légèrement la recette de Marmiton, utilisant 175 g de fromage de chèvre aux fines herbes et ajoutant 100 g de yogourt nature pour arriver grosso-modo aux 300 g de fromage de chèvre demandés. J'ai aussi omis toutes les fines herbes parce que mon fromage en contenait beaucoup. De plus, j'ai omis la poitrine fumée et l'ai remplacée par des tomates séchées. Et j'ai utilisé des olives kalamata plutôt que des olives vertes. Bon, vous me direz, il ne reste plus grand chose de la recette d'origine... Mais j'ai tout de même respecté les proportions oeufs-farine. Enfin, pour faire joli (et surtout pour vider un des nombreux bols qui hantent mon frigo), j'ai mis des mini-bocconcini sur le dessus.
Le verdict :
Le cake est absolument délicieux, riche et plein de saveurs (même M., qui n'aime pas le fromage, en redemande), quoique un peu massif... la prochaine fois, je m'assurerai d'ajouter de la levure chimique.
Les moules en silicone sont aussi extraordinaires qu'on le dit.
Bref, pas un fiasco complet... ouf!
2006/02/05
Petit souper entre amis
Au menu : crostini, boeuf braisé au bourbon et à la pomme grenade et gâteau blanc pomme-fraise.
Minimum d'effort pour maximum de saveurs.
Nous avons commencé la soirée en buvant un Saint Émilion 1986 que des amis de Hamiid lui ont donné il y a plusieurs année. Étant loin de bien m'y connaître en vins, je crains que mes commentaires ne soient pas à la hauteur. C'était une bouteille spéciale pour Hamiid, et M et moi sommes honorés qu'il ait décidé de la partager avec nous.
Le repas s'est poursuivi au salon pendant que le boeuf cuisait. Quand je suis passée au supermarché en fin d'après-midi hier, trempée jusqu'aux os à cause de la pluie (évidemment, je n'avais pas mon parapluie), j'étais à cours d'idées pour l'entrée. Devais-je faire une soupe? Trop de travail, et le repas allait être assez consistant. Une salade? Je n'en avais pas envie. J'ai finalement opté pour les crostini.Pour une raison que j'ignore, c'était la première fois que j'en faisais. Et ce n'est pas la dernière! J'ai fait griller de la baguette finement tranchée au four et j'ai garni, dans un cas, de sardines à l'huile et de lanières de poivron rouge rôti et, dans l'autre, de rillettes de canard du Lac Brôme (rapportées de nos vacances dans les Cantons de l'Est il y a deux ans) et d'oignons confits au sirop d'érable (faits par Amélie, à la Galerie gourmande de Deschambault). Oh... les oignons confits d'Amélie sont divins!
Comme plat principal, j'avais choisi de faire des côtes de boeuf braisées. Cette coupe de viande jouit d'une popularité grandissante sur les menus des restaurants de Toronto et j'avais bien envie de vérifier si cette popularité était justifiée. J'ai donc passé une commande à Fresh from the Farm, un magasin qui vend de la viande naturelle élevée par les Mennonites. Au hasard d'une recherche dans Google, je suis tombée sur le blog de Stacey, Just Braise, et j'ai décidé de faire la recette qu'elle proposait: les côtes de boeuf braisées au bourbon et à la sauce de pomme grenade. La recette était très facile à faire et le résultat était excellent. Par contre, le temps de cuisson réel était beaucoup plus long que ce qu'elle recommande. Je mets ça sur le compte des différences de coupes de viande. Nous avons accompagné le tout de riz basmati et de brocoli à la vapeur.
Comme dessert, encore là, je voulais quelque chose de facile à préparer et de pas trop riche. Un petit gâteau blanc au lait chaud avec des fraises et des pommes a fait l'affaire. On aurait pu l'accompagner de crème-glacée à la vanille.
Côtes braisées au bourbon et à la sauce de pomme grenade - pour 3 personnes
2 livres de côtes de boeuf avec les os
1 c. à soupe de beurre
4 gousses d'ail écrasées
1 carotte coupée en tronçons
1 branche de céleri coupée en tronçons
1 oignon moyen haché grossièrement
1 piment jalapeno haché, les graines retirées si désiré
3 feuilles de laurier
1/4 c. à thé de thym
1/4 c. à soupe de bourbon
1 c. à soupe de pâte de tomate
1 1/2 tasse d'eau
1 c. à soupe de sauce soya
2 filets d'anchois
1/3 tasse de sauce de pomme grenade (ou de mélasse)
Poivre fraîchement moulu
Préchauffer le four à 350F. Dans une casserole qui va au four, faire fondre le beurre. Bien saler et poivrer les morceaux de boeuf et les faire revenir jusqu'à ce qu'ils soient dorés, environ 3 minutes par côté. Réserver.
Ajouter l'ail, la carotte, le céleri, l'oignon, le piment jalapeno et les anchois et faire revenir 5 minutes.
Ajouter les feuilles de laurier, le thym, le bourbon, la pâte de tomates, l'eau, la sauce soya. Remettre le boeuf dans la casserole, bien couvrir et mettre au four. Cuire pendant 2 heures.
Après 2 heures, ajouter la sauce de pomme grenade ou la mélasse, bien mélanger le tout et servir.
Notes :
1. Compter 4 heures de cuisson.
2. Le goût du bourbon n'était pas évident. Nous avons décidé que, la prochaine fois, nous ferions la recette sans bourbon pour voir s'il y a une différence de goût.
3. Contrairement à plusieurs plats braisés ou mijotés, celui-ci ne se réchauffe pas très bien. Pour le préparer à l'avance, il faudrait suivre les mêmes directives, mais ne pas ajouter la sauce de pomme grenade, qu'on devrait ajouter à la sauce juste avant de servir.
Gâteau au lait chaud pomme-fraise
2 oeufs
1 tasse de sucre
1 tasse de farine
1 c. à thé de poudre à pâte
Une pincée de sel
1/2 tasse de lait chaud
1 c. à soupe de beurre
2 tasses de fraises coupées
3 pommes pelées et coupées en morceaux
Un peu de sucre
Préchauffer le four à 350F.
Placer les fruits dans un moule légèrement huilé et les saupoudrer de sucre.
Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux et que le sucre ait dissout.
Combiner farine, poudre à pâte et sel et incorporer d'un seul coup au mélange oeufs-sucre.
Faire fondre le beurre dans le lait chaud et verser sur la préparation. Bien remuer, verser sur les fruits et cuire jusqu'à ce qu'un cure-dents inséré au centre du gâteau en ressorte propre.
Notes :
1. Bien s'assurer que le centre du gâteau est bien cuit.
2. On peut varier les fruits à volonté, ou encore les omettre entièrement.