Le printemps est revenu!

Il est arrivé il y a quelques semaines et puis pfittt! il est reparti, faisant place à la pluie et au froid... si bien qu'on se serait cru en octobre plutôt qu'en mai. Il faisait même plus froid ici, au printemps, qu'à Buenos Aires, où c'est l'automne! Réchauffement planétaire? Pas sur Toronto en tous cas!

Ce matin, nous nous sommes réveillés au chant des pigeons qui roucoulaient (et qui, à notre grand dam, veulent élire domicile sur notre balcon encore cet été) sous un ciel sans nuage. Un temps splendide, qui tombe à point, car c'est aujourd'hui le premier jour de marché à Brickworks, là où on peut me trouver pratiquement tous les samedis en été. Et j'y étais ce matin, toute heureuse de reprendre ce rituel qui m'était si cher l'été dernier.

Vous devinerez sans problème que c'est là que j'ai acheté ces beaux lilas qui embaument maintenant l'appartement de leur odeur sucrée.

En revenant du marché, j'en ai profité pour terminer mon "jardin" de balcon... fines herbes, tomates, piments jalapenos, fleurs comestibles viendront agrémenter nos repas cet été... du moins je l'espère! C'est à suivre...

Compote de poires et de canneberges

J'ai trouvé cette recette dans le site de SOS Cuisine, un site que j'aime bien consulter pour m'inspirer quant à la planification de nos repas de la semaine, même si je ne suis pas les menus suggérés à la lettre. L'abonnement est gratuit, donc je vous invite à passer y faire un tour...

Le dimanche, j'aime bien cuisiner en prévision de la semaine. Ce soir, j'ai préparé une soupe aux pois cassés, un rôti de porc au romarin et à la moutarde, un dessert aux pommes et cette compote de poires et de canneberges. J'ai également prévu quelques repas que nous pourrons cuisiner rapidement certains soirs, question de ne pas avoir l'impression de manger des restes toute la semaine. C'est pas mal de travail le dimanche, mais je me rends compte que si je ne le fais pas, on ne mange pas aussi bien pendant la semaine et je n'ai pas de quoi apporter un repas pour le midi.

La recette de la compote de poires se trouve ici.

Et vous, faites-vous une "corvée" de cuisine en prévision de la semaine?

Retour de marché... l'automne est bel et bien arrivé

Ce matin, quand je suis partie pour le marché, le mercure oscillait quelque part autour de 5 C... pas chaud, pas chaud! Il faut dire que nous avons été gâtés cet automne à Toronto, c'est le 13 octobre et il commence à faire frais. C'est difficile à croire, mais lundi, jour de l'Action de grâce, il faisait 31 C! Non, je ne blague pas!

Malgré le temps frais, il y avait encore une fois beaucoup de monde au marché et les marchands étaient aussi sympathique que d'habitude.

C'est donc en grignotant mon petit pain aux noix et aux raisins de la boulangerie St. John's et en sirotant mon café fraîchement torréfié de Merchants of Green Coffee que j'ai fait mon petit tour du marché et que j'ai acheté de belles bottes de bette à carde et de betteraves, des patates sucrées, du persil plat, une courge butternut et deux fromages fumés. Je me suis limitée à quelques achats seulement parce que je recevrai ma boîte de légumes bios lundi et que je ne veux rien gaspiller, ça serait trop dommage...

J'ai aussi été ravie d'apprendre que le marché Brickworks sera ouvert jusqu'au 1er décembre! Quelle bonne nouvelle, je pourrai continuer mon petit rituel du samedi matin un peu plus longtemps!

Retour du marché - c'est le temps du blé d'inde!

L'arrivée du blé d'Inde sur les étals des marchés est un moment que je chéris particulièrement et que j'attends avec impatience chaque année. Le maïs, c'est bon quand c'est frais cueilli. Il est donc hors de question que j'en achète du frais à un autre moment de l'année qu'en août, et encore, je ne l'achète pas au supermarché, ça non! J'attends plutôt de pouvoir m'en procurer de l'ultrafrais, aux grains bien serrés et bien croquants et juteux. Je le fais cuire quelques minutes seulement, à la vapeur, puis je le badigeonne de beurre et le saupoudre de sel et de poivre. Mmm! Avec des tomates bien mûres et du bon pain, il n'y a rien de mieux! C'est vraiment l'essence de l'été...

Ce matin, au marché, outre le maïs, j'ai acheté des zucchini (un jaune et un vert), que je transformerai en carpacio de courgettes; de beaux oignons qui agrémenteront mes plats de cette semaine; des bleuets que nous dégusterons nature, au dessert; des patates douces (des blanches et des orange), des tomates "anciennes" rouges, jaunes et presque marron (que, vous l'avez deviné, nous mangerons avec la baguette du marché et le maïs), des pousses de pois et de brocoli, des pois germés, qui viendront garnir nos salades et sandwiches cette semaine, un gros cantaloup, qui tiendra peut-être compagnie aux bleuets dans une salade de fruits, du chorizo à la viande de cerf, ma "nouveauté" de la semaine, et un énorme bouquet de fleurs, qui trône présentement sur la table de la cuisine.

Retour du marché - quelle abondance!

L'été est bel et bien là, mes amis, je vous l'assure! Et cette abondance de fruits et légumes en est la preuve.

Au marché ce matin, je n'en revenais pas de la variété de produits offerts au marché Brickworks, celui dont je vous parle depuis le début de l'été. C'était incroyable! Je ne savais plus quoi acheter tellement il y avait de choix.

Voici ce sur quoi j'ai jeté mon dévolu : betteraves, carottes, chou, mesclun, haricots verts, pommes de terre, oignons, abricots, groseilles, bleuets, framboises, fromage en grains à la fleur d'ail (amis québécois, vous ne savez pas ce que vous manquez : c'est encore meilleur que du fromage en grains nature, et il est tellement frais qu'il fait encore couic-couic), et fleurs de zucchini.

Je ne suis pas certaine de ce que je ferai de tous ces produits, mais une chose est certaine, ça sera délicieux, frais, local et bio!

Petit-déjeuner inspiré du marché

Au marché, ce matin, il y avait un traiteur (Chez Nous Catering) qui préparait un déjeuner « Brickworks » (du nom du marché). Ça avait l'air délicieux, mais comme je venais de terminer mes emplettes, et que j'avais tout ce qu'il me fallait dans mes sacs à provisions, je me suis dit que je rentrerais plutôt chez moi pour m'en préparer un.

Je me suis donc préparé des oeufs brouillés que j'ai accompagnés d'une salade arrosée d'un filet d'huile d'olive et de vinaigre de champagne et de toasts de pain multigrain. Un bon espresso (avec ma machine toute neuve, youppi!) complétait mon repas, que j'ai dégusté sur mon balcon, en placotant avec ma mère (qui habite tout de même à 800 km de chez moi!). Un beau rituel de fin de semaine qui nous permet de parler de tout et de rien...

Poulet rôti aux herbes de Provence

Du poulet rôti, j'en fais souvent... tellement qu'à un moment donné, j'ai envie de faire changement.

Ce soir, cependant, c'est d'un poulet rôti traditionnel que j'avais envie... et je ne voulais surtout pas me casser la tête et cuisiner pendant des heures!

J'ai donc pris mon petit poulet fermier (probablement moins de 2 kg) et j'ai mis, dans la cavité, du sel de mer, un oignon, une immense gousse d'ail et un peu des herbes de Provence que m'ont rapportées des amies qui sont allées en vacances en France l'été dernier (merci Line et Christiane!). J'ai assis mon poulet sur des morceaux de patate douce, d'oignon et d'ail, puis l'ai arrosé d'huile d'olive et saupoudré d'herbes de Provence, de sel et de poivre.

L'odeur du poulet qui cuit est divine... j'ai hâte de souper!

Le lunch hebdomadaire de M. et Hammid - influences persanes et italiennes

Tous les jeudis, ou à peu près, M. et Hammid mangent ensemble - un repas du midi qui se prend tard en après-midi.

Habituellement, leur repas consiste en des steaks d'agneau pris à Fresh from the Farm, le petit magasin Mennonite situé près de chez nous où on peut acheter de la viande dite naturelle et, selon nous, les meilleurs oeufs au monde.

Cette semaine, ils ont un peu dérogé à leur habitude, et ont mangé le reste du poulet que j'avais préparé au début de la semaine.

La recette en était très simple : la veille, faire mariner du poulet (ici, des poitrines de poulet avec l'os) dans du pesto aux tomates séchées et aux olives noires du commerce. Au retour du travail, le lendemain, mettre au four à 350 F pendant environ une heure ou jusqu'à ce que le poulet soit bien cuit et doré.

En accompagnement, ils ont mangé du riz à la persane (arrosé d'une solution de safran et saupoudré de zereshks) et des légumes (fanes de moutarde, asperges, carottes, oignons et sûrement une quantité astronomique d'ail) sautés à l'huile d'olive.

Malheureusement, à mon retour du bureau, tout le riz avait été mangé... Mais heureusement, il restait du poulet, des légumes et du dessert, des pâtisseries danoises aux raisins secs et à la pâte d'amandes achetées à la pâtisserie danoise au coin de la rue.

En caravane, allons à la cabane!

C'est ce qu'on a fait, dans ma grande famille (on était plus de 60!), dimanche dernier.

Comme à chaque année, grands-parents, oncles, tantes, cousins et cousines se sont rassemblés à la cabane à sucre familiale pour faire le plein de délices acéricoles.

Dès qu'on entre, la vapeur de la sève bouillante vient nous chatouiller les narines. Ça sent bon l'érable! Une odeur familière qui, d'un seul coup, nous fait sentir mieux! (dommage qu'on ne puisse pas l'embouteiller et l'ouvrir, de temps à autre, quand un petit coup de déprime ou d'ennui nous frappe)

Mais il y plus que la seule odeur de l'eau d'érable qui bout... il y a toute cette nourriture «d'une autre époque». De la nourriture «solide», sensée donner de l'énergie. Oui, sans doute que cette dernière en donnait. De nos jours, on la considère plutôt lourde, et c'est une fois ou deux par année qu'on s'en délecte.

Au menu, donc, il y a de la soupe aux pois, des fèves au lard, de l'omelette et du jambon et des crèpes (cuites en pleine friture, rien de moins), le tout accompagné d'oreilles de Christ (du lard frit jusqu'à ce qu'il soit croustillant... et ressemble à des oreilles) et généreusement arrosé de sirop d'érable. Vient ensuite la tire sur la neige (comme si on n'avait pas encore mangé suffisamment de sucre!).

Puis, c'est le retour à la maison, le coffre d'auto contenant la provision annuelle de produits de l'érable, de la tire un peu partout sur les vêtements, le coeur heureux! À l'an prochain!

Oscars = Caviar? Pas chez nous!

Chez nous, c'est Oscars = Pizza! Eh oui... une tradition « importée » par M.

Dans sa Buenos Aires natale, c'est avec bière et pizza qu'il célébrait la soirée des Oscars, et nous avons poursuivi la tradition.

Cette année, notre pizza était garnie d'une sauce tomate bien relevée d'ail et de basilic, de mozzarella, de poivrons rouges rôtis, de bacon de dos et d'anchois. On l'a faite « à la mode de M. » plutôt qu'à la manière de Louise, c'est-à-dire avec le fromage en-dessous plutôt que sur le dessus. C'est tout aussi bon, mais j'avoue bien aimer le petit goût de rôti du fromage qui a gratiné. La prochaine fois, on fait notre pizza à ma manière!