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2007/12/02

Rôti de porc à la moutarde, au miel et au romarin

Et enfin, pour finir ce petit marathon de cuisine du dimanche soir, j'ai préparé ce rôti de porc, une adaptation d'une recette trouvée dans le site du Porc du Québec, Ôsez le rosé. La recette originale demande du beurre et du sirop de pommes et c'est vraiment excellent, mais comme je l'avais faite il y a quelques semaines, j'ai décidé de varier un peu. Je dirais que l'expérience a été concluante. La méthode proposée fonctionne à tout coup et, grâce à mon thermomètre à sonde électronique, la viande est toujours cuite juste comme il faut... et donc pas sèche du tout (enfin! du porc pas sec!).

Rôti de porc à la moutarde, au miel et au romarin

1 rôti de longe de porc d'environ 1 kg
2-3 c. à table de moutarde de Dijon
2-3 c. à table de miel
3 branches de romarin
Sel et poivre
1 gros oignon espagnol finement tranché
1/2 verre d'eau
2-3 c. à table de sauce tamari
1-2 c. à table de vinaigre balsamique

Préchauffer le four à 350 F.

Dans une casserole allant sur la cuisinière et au four, saisir la viande dans un peu d'huile d'olive.

Combiner la moutarde, le miel, le romarin, le sel et le poivre. Réserver. Dans un autre bol, combiner l'eau, la sauce tamari et le vinaigre balsamique.

Insérer la sonde du thermomètre au centre du rôti. Badigeonner la sauce sur le rôti. Déposer les oignons autour du rôti et verser le liquide sur les oignons. Mettre au jour jusqu'à ce que la température interne du rôti atteigne 160 F, environ une heure trente. Laisser reposer la viande une quinzaine de minutes avant de la trancher. Servir accompagné des oignons caramélisés.

2007/02/24

Mon premier boeuf Wellington

... et sûrement pas le dernier! Mon Dieu que c'est bon (et riche aussi!)...

M. en avait déjà fait, mais pas pour moi. Quant à moi, je n'en avais mangé qu'une fois, au Château frontenac, pendant les fêtes. Le pire dans tout ça, c'est que ce n'est même pas difficile à faire! Voici comment :


Boeuf Wellington

1 filet mignon d'environ 1 kg
1 feuille de pâte feuilletée
200 g de champignons
Un peu de beurre
150 g de mousse de foie gras
Sel et poivre
Oeuf battu

Couper les champignons en duxelles et les faire sauter au beurre jusqu'à ce que toute l'humidité soit évaporée.

Saler et poivrer le filet mignon et le faire saisir de tous les côtés dans une poêle bien chaude.

Dérouler la pâte feuilletée sur une surface enfarinée. Étendre d'abord la mousse de foie gras au centre de la pâte (en laissant une bordure de quelques centimètres tout autour). Mettre dessus les champignons sautés, puis le filet mignon. Refermer la pâte sur le rôti, retourner le tout pour que la «couture» se trouve en-dessous et badigeonner d'oeuf battu. Si désiré, décorer de retailles de pâte feuilletée.

Faire cuire au four à 350 F jusqu'à au niveau de cuisson désiré. Nous avions opté pour une cuisson mi-saignante, mais on cuira jusqu'à saignant la prochaine fois. Accompagner d'un vin rouge bien riche et corsé.

2007/01/17

Steak de veau, sauce aux champignons shiitake

L'une de nos résolutions de l'année, c'est de prendre le temps de souper ensemble plus souvent. Généralement, M. mange tard le midi, ce qui fait qu'il n'a pas encore vraiment faim lorsque moi, qui ai mangé à midi pile, j'arrive du travail, vers 19 h. On essaie donc de s'ajuster et de mieux coordonner nos horaires. Depuis deux semaines, ça va pas mal bien, et on réussit à s'asseoir ensemble, à table, pour souper.

Ce soir, j'ai fait un steak de veau accompagné d'une sauce aux champignons shiitake. J'ai accompagné le tout de riz basmati et de chou frisé (kale) cuit à la vapeur et arrosé d'un filet d'huile d'olive. Pour dessert, ce sera un morceau de tarte au pommes préparée par M. il y a quelques jours. Un vrai délice!

Sauce aux champignons shiitake

Faire revenir un petit oignon et une dizaine de champignons tranchés dans un peu d'huile d'olive. Saler et poivrer. Ajouter 2/3 tasse de sauce demi-glace (achetée chez le boucher ou en enveloppe, moi, de chez le boucher) et laisser réduire pendant une quinzaine de minutes.
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2006/10/03

Boulettes des paresseuses et salade de chou rouge


Petit souper de soir de semaine... facile facile.

La recette des boulettes est tirée de la Cuisine des paresseuses, de Rosa Jackson. La salade de chou est une improvisation au résultat ma foi pas mal du tout.

Boulettes d'agneau à la menthe et au cumin

Pour 4 personnes

500 g d'agneau ou de steak haché, ou d'un mélange des deux (j'ai mis tout boeuf)
1/2 oignon
1 gousse d'ail
1 c. à café de cumin moulu
1 pointe de piment
1 branche de menthe fraîche (j'ai utilisé 1,5 c. à café de menthe séchée)
1 c. à café de sel de mer
Poivre du moulin
Huile d'olive pour la cuisson

Mettre la viande dans un récipient. Hacher l'oignon et l'ail très finement. Mélangez-les avec la viande, les épices, la menthe ciselée, le sel et quelques tours de moulin à poivre. Former 12 boulettes, les aplatir un peu et les faire cuire à la poêle à feu vif dans de l'huile d'olive pour qu'elles soient bien dorées des deux côtés et cuites à l'intérieur.

Salade de chou rouge

1/2 petit chou rouge, en julienne
1 pomme rouge, en julienne (MacIntosh)
1 morceau d'oignon, haché finement
1 branche de céleri, en tranches minces (mon céleri était très feuillu et j'ai tout mis, feuilles comprises)
1 poignée de canneberges séchées
Huile d'olive
Vinaigre de cidre de pommes
Sel et poivre

Mettre tous les légumes dans un grand bol et arroser d'huile et de vinaigre au goût. Saler et poivrer. Posted by Picasa

2006/08/13

Le bouilli de légumes... l'essence de l'été dans notre assiette


Une fois par année, je m'y mets, et je prépare un bouilli de légumes. Ce n'est pas que j'adore le boeuf bouilli, mais c'est un mets qu'on mangeait souvent dans ma famille et que je continue de faire. N'ayant pas de potager, je m'en remets aux fermiers du marché (celui de St. Jacobs, cette fois-ci) et aux étals des supermarchés (on n'a pas pu tout acheter à St. Jacobs hier, le guichet automatique était hors d'usage et, à nous deux, on n'avait même pas 20 $! ).

Faire un bouilli, c'est long... il faut d'abord faire cuire le boeuf (un rôti de palette, de préférence avec l'os) en le faisant revenir dans un peu d'huile, puis le couvrir d'eau et ajouter des assaisonnements tels que poireaux, carottes, feuilles de laurier, sel et poivre. Cette année, j'ai ajouté un petit piment rouge (ma grande fortune d'hier m'avait permis d'en acheter un petit panier)... ce qui donne un petit «kick» intéressant au bouillon. Puis, il faut amener à ébullition, réduire le feu et laisser cuire, cuire, cuire... pendant des heures!

Une fois la viande devenue bien tendre, on la retire de la marmite, on dégraisse du mieux qu'on peut, et on ajoute les légumes (ma partie préférée!). Aujourd'hui, j'ai mis des pommes de terre, des haricots verts et jaunes (toujours ceux que ma mère m'a apportés... ma réserve baisse!), du chou et, pour la première fois, et non la dernière, des tronçons de maïs. On laisse cuire jusqu'à ce que les légumes soient à point, on se sert, et on déguste!

Le clou du repas, comme me l'a rappelé ma soeurette cet après-midi, c'est, après avoir tout mangé, tremper une tranche de pain dans le bouillon... miam! Posted by Picasa

2006/07/22

Après les moules... le steak frites


Et voici comment notre repas s'est poursuivi.

Entrecôte sur le barbecue, accompagnée de pois mange-tout à la vapeur et saupoudrés et sel rouge de l'Himmalaya, de tomates grillées et de frites. Ce soir, on a triché, et on acheté les frites au petit resto du coin. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple???

En accompagnement, un cabernet-shiraz australien de chez Rosemount Estates. Pas mal pas mal...

Et pour le dessert, des framboises et des bleuets de l'Ontario. Eh oui! Elles sont finalement arrivées ces petites baies, et il faut en profiter au maximum! Posted by Picasa

2006/05/21

Mon premier lapin


Ça y est! Au vénérable âge de 34 ans, j'ai cuisiné mon premier lapin!

Il n'y a pas de quoi se «péter les bretelles» comme on dit au Québec, mais, pour moi, c'est une autre expérience culinaire à mon actif.

Voyez-vous, dans ma famille toute québécoise, le lapin n'est pas l'un des animaux qui se retrouvent souvent sur la table.

Pour ma première fois, j'ai choisi une recette de Marmiton, le lapin aux trois moutardes. Ce soir, j'ai toutefois fait une version «deux moutardes», n'ayant ni moutarde à l'estragon, ni estragon frais, ni estragon séché. Je ne sais pas ce que ça goûte avec l'estragon, mais je peux vous assurer que ce n'est pas mal du tout sans.

J'ai suivi la recette à la lettre, en faisant toutefois cuire les morceaux de lapin plus longtemps (mon lapin poids lourd pesait 4 livres). J'ai utilisé un fumé blanc californien pour le préparer aussi bien qu'en accompagnement. Très bon, et à refaire! Posted by Picasa

2006/02/05

Petit souper entre amis

Hier soir, notre ami Hamiid est venu souper à la maison.

Au menu : crostini, boeuf braisé au bourbon et à la pomme grenade et gâteau blanc pomme-fraise.

Minimum d'effort pour maximum de saveurs.


Nous avons commencé la soirée en buvant un Saint Émilion 1986 que des amis de Hamiid lui ont donné il y a plusieurs année. Étant loin de bien m'y connaître en vins, je crains que mes commentaires ne soient pas à la hauteur. C'était une bouteille spéciale pour Hamiid, et M et moi sommes honorés qu'il ait décidé de la partager avec nous.

Le repas s'est poursuivi au salon pendant que le boeuf cuisait. Quand je suis passée au supermarché en fin d'après-midi hier, trempée jusqu'aux os à cause de la pluie (évidemment, je n'avais pas mon parapluie), j'étais à cours d'idées pour l'entrée. Devais-je faire une soupe? Trop de travail, et le repas allait être assez consistant. Une salade? Je n'en avais pas envie. J'ai finalement opté pour les crostini.

Pour une raison que j'ignore, c'était la première fois que j'en faisais. Et ce n'est pas la dernière! J'ai fait griller de la baguette finement tranchée au four et j'ai garni, dans un cas, de sardines à l'huile et de lanières de poivron rouge rôti et, dans l'autre, de rillettes de canard du Lac Brôme (rapportées de nos vacances dans les Cantons de l'Est il y a deux ans) et d'oignons confits au sirop d'érable (faits par Amélie, à la Galerie gourmande de Deschambault). Oh... les oignons confits d'Amélie sont divins!

Comme plat principal, j'avais choisi de faire des côtes de boeuf braisées. Cette coupe de viande jouit d'une popularité grandissante sur les menus des restaurants de Toronto et j'avais bien envie de vérifier si cette popularité était justifiée. J'ai donc passé une commande à Fresh from the Farm, un magasin qui vend de la viande naturelle élevée par les Mennonites. Au hasard d'une recherche dans Google, je suis tombée sur le blog de Stacey, Just Braise, et j'ai décidé de faire la recette qu'elle proposait: les côtes de boeuf braisées au bourbon et à la sauce de pomme grenade. La recette était très facile à faire et le résultat était excellent. Par contre, le temps de cuisson réel était beaucoup plus long que ce qu'elle recommande. Je mets ça sur le compte des différences de coupes de viande. Nous avons accompagné le tout de riz basmati et de brocoli à la vapeur.

Comme dessert, encore là, je voulais quelque chose de facile à préparer et de pas trop riche. Un petit gâteau blanc au lait chaud avec des fraises et des pommes a fait l'affaire. On aurait pu l'accompagner de crème-glacée à la vanille.

Côtes braisées au bourbon et à la sauce de pomme grenade - pour 3 personnes

2 livres de côtes de boeuf avec les os
1 c. à soupe de beurre
4 gousses d'ail écrasées
1 carotte coupée en tronçons
1 branche de céleri coupée en tronçons
1 oignon moyen haché grossièrement
1 piment jalapeno haché, les graines retirées si désiré
3 feuilles de laurier
1/4 c. à thé de thym
1/4 c. à soupe de bourbon
1 c. à soupe de pâte de tomate
1 1/2 tasse d'eau
1 c. à soupe de sauce soya
2 filets d'anchois
1/3 tasse de sauce de pomme grenade (ou de mélasse)
Poivre fraîchement moulu

Préchauffer le four à 350F. Dans une casserole qui va au four, faire fondre le beurre. Bien saler et poivrer les morceaux de boeuf et les faire revenir jusqu'à ce qu'ils soient dorés, environ 3 minutes par côté. Réserver.

Ajouter l'ail, la carotte, le céleri, l'oignon, le piment jalapeno et les anchois et faire revenir 5 minutes.

Ajouter les feuilles de laurier, le thym, le bourbon, la pâte de tomates, l'eau, la sauce soya. Remettre le boeuf dans la casserole, bien couvrir et mettre au four. Cuire pendant 2 heures.

Après 2 heures, ajouter la sauce de pomme grenade ou la mélasse, bien mélanger le tout et servir.

Notes :
1. Compter 4 heures de cuisson.
2. Le goût du bourbon n'était pas évident. Nous avons décidé que, la prochaine fois, nous ferions la recette sans bourbon pour voir s'il y a une différence de goût.
3. Contrairement à plusieurs plats braisés ou mijotés, celui-ci ne se réchauffe pas très bien. Pour le préparer à l'avance, il faudrait suivre les mêmes directives, mais ne pas ajouter la sauce de pomme grenade, qu'on devrait ajouter à la sauce juste avant de servir.

Gâteau au lait chaud pomme-fraise

2 oeufs
1 tasse de sucre
1 tasse de farine
1 c. à thé de poudre à pâte
Une pincée de sel
1/2 tasse de lait chaud
1 c. à soupe de beurre

2 tasses de fraises coupées
3 pommes pelées et coupées en morceaux
Un peu de sucre

Préchauffer le four à 350F.

Placer les fruits dans un moule légèrement huilé et les saupoudrer de sucre.

Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux et que le sucre ait dissout.

Combiner farine, poudre à pâte et sel et incorporer d'un seul coup au mélange oeufs-sucre.

Faire fondre le beurre dans le lait chaud et verser sur la préparation. Bien remuer, verser sur les fruits et cuire jusqu'à ce qu'un cure-dents inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

Notes :
1. Bien s'assurer que le centre du gâteau est bien cuit.
2. On peut varier les fruits à volonté, ou encore les omettre entièrement.