Gumbo végétarien et pain de maïs en l'honneur de Benjamin Button

Le thème de notre dernier souper-partage d'anciens collègues était « les films en nomination aux Oscars » et, pour l'occasion, j'ai préparé ce gumbo et ce pain de maïs, en l'honneur du film L'étrange histoire de Benjamin Button, le seul film en nomination que j'ai vu jusqu'ici. (J'ai beaucoup de rattrapage à faire...)

Comme toujours, tout le monde qui venait souper vendredi soir avait beaucoup réfléchi au thème et a préparé ou acheté des plats qui correspondaient au thème:

Des plats indiens (dahl, poulet au beurre, sag et matar paneer, riz basmati) pour Slumdog Millionnaire

Le gumbo et le pain de maïs pour L'étrange histoire de Benjamin Button

Un semifredo au citron en clin d'oeil à Frost/Nixon

Un gâteau aux bananes parodiant une citation célèbre de Nixon, I'm not a cook

Du riz au lait, pour le film Milk

On s'est bien amusés, la soirée a fini tard, et j'ai hâte à notre prochain rendez-vous, dont le thème n'est pas encore choisi... to be continued...

Gumbo aux deux haricots
Source: Moosewood Restaurant Low-Fat Favorites

2 c. à thé d'huile végétale
1 gros oignon haché (environ 2 1/2 tasses)
4 grosses gousses d'ail émincé
1 ou 2 chilis verts émincés
1 c. à table de paprika
1 1/2 c. à thé de cumin moulu
1/2 c. à thé de thym
3 branches de céleri coupées en dés
1 gros poivron coupé en dés
3 tasses plus 3 c. à table d'eau ou de bouillon
2 tasses d'okra tranché (frais ou surgelé)
1 1/2 tasse de haricots à oeil noir
1 1/2 tasse de haricots blancs
1 c. à table de cassonade
2 tasses de tomates fraîches (moi, 1 boîte de 28 onces de tomates en dés)
3 c. à table de semoule de maïs
1 tasse de persil frais haché
1 c. à table de jus de citron
Sel et poivre au goût

Verser l'huile dans une casserole. Y mettre les oignons, l'ail et les chilis. Couvrir et cuire à feux doux, en remuant souvent, jusqu'à ce que les oignons soient tendres, environ 8 minutes. Ajouter le paprika, le cumin, le thym, le céleri, le poivron, et 3 tasses d'eau ou de bouillon. Amener à ébullition, couvrir et cuire environ 5 minutes. Ajouter l'okra, les deux sortes de haricots, la cassonade et les tomates, et mijoter encore 5 minutes, ou jusqu'à ce que les légumes soient tendres.

Dans un petit bol, mélanger la semoule et les 3 c. à table d'eau ou de bouillon restantes et verser sur le gumbo. Mijoter 5 à 10 minutes, jusqu'à ce que la semoule soit cuite et que le gumbo ait épaissi légèrement. Ajouter le persil, le jus de citron, le sel et le poivre.

Chaque portion de 12 onces (1 1/2 tasse) fournit 266 calories, 11,9 g de protéines, 3,2 g de matières grasses, 300 mg de sodium et 10,6 g de fibres.


Pain de maïs pratiquement sans gras
Source: Moosewood Restaurant Low-Fat Favorites

2 c. à table de cassonade
2 blancs d'oeuf
3/4 tasse de yogourt nature ou de babeurre
1/2 tasse de purée de citrouille, de courge ou de patate douce
1 tasse de semoule de maïs
1 tasse de farine blanche non blanchie
1/2 c. à thé de sel
1 c. à table de poudre à pâte

Préchauffer le four à 350 F.

Huiler un moule carré de 8 po ou rond de 9 po et réserver.

Dans un grand bol, battre la cassonade, les blancs d'oeuf, le yogourt ou le babeurre et la purée de citrouille jusqu'à ce que le mélange soit mousseux. Tamiser la semoule de maïs, la farine, le sel et la poudre à pâte sur le mélange humide et remuer en pliant jusqu'à ce qu'ils soient bien incorporés.

Verser la pâte dans le moule et cuire de 20 à 25 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré au centre du gâteau ressorte propre. Servir chaud ou à la température ambiante.

Chaque portion de 3 onces fournit 156 calories, 5.5 grammes de protéines, 0,5 g de matières grasses, 32,1 g de glucides, 341 mg de sodium et 1,4 g de fibres

Hamburgers au cerf et clafoutis aux abricots pour le plus grand bbq au monde

Samedi dernier, le 2 août, marquait le jour de l'événement du Plus grand bbq au monde (world's largest bbq). Ce bbq était organisé par Flavours of Canada et présenté par Anita Stewart et avait pour objectif de promouvoir l'agriculture et l'alimentation locales.

Ontariens et Ontariennes étaient donc conviés à préparer un bbq, seuls ou en famille, et à inscrire leur menu dans le site de Flavours of Canada, ce qui fut fait.

Comme nous n'avons pas de bbq pour l'instant (la pluie ayant fait rouiller le nôtre), nous avons tout fait cuire à l'intérieur. Mais comme c'est l'intention qui compte...

Voici de quoi notre bbq intérieur était composé. À noter que tous nos ingrédients venaient de l'Ontario, sauf les condiments. Vive l'abondance de l'été!

Hamburgers au cerf et bacon de dos
Salade de tomates et concombres (avec feta pour moi)
Salade de pommes de terre nouvelles à l'aneth
Clafoutis aux abricots

J'ai improvisé toutes les recettes, sauf celle du clafoutis, que j'ai repêchée chez Hélène, du blog Tartelette. C'était mon premier clafoutis, et j'ai bien aimé. J'ai dû improviser un peu car ma balance est déjà emballée (on déménage dans quelques semaines), donc la texture laissait un peu à désirer, mais le goût y était.

Pour le hamburger, j'avais mélangé le cerf, un oeuf, de l'ail en granules, du sel et du poivre épicé, de même qu'une pointe de paprika fumé fort. On a garni nos hamburgers de bacon de dos, d'oignons caramélisés, de tomates et de concombres.

La salade de pommes de terres contenait un peu d'huile d'olives, du vinaigre de cidre de pommes, de la queue d'oignon hachée, de l'aneth, du sel et du poivre.

Outre des concombres et des tomates, j'ai mis de l'oignon, du jus de lime, de l'huile d'olive, du sel et du poivre dans la salade.

C'est bon de constater que nous avons, à quelques kilomètres de chez nous, tout ce qu'il faut pour composer un repas sain et délicieux. L'été. L'hiver, le défi est un peu plus grand... on s'en reparlera!

Le brunch d'anniversaire de M - soufflé au citron, maquereau fumé à l'aneth et yogourt caramélisé

Aujourd'hui, M. fêtait son anniversaire... un gros anniversaire. Par coquetterie, il préfère que je taise le chiffre exact, mais disons qu'il a changé de dizaine...

Sa journée a commencé par un café bien fort servi au lit, puis Monsieur s'est prélassé dans un bon bain chaud pendant que je lui préparais à déjeuner.

Nous avons commencé par un bon jus d'agrumes (pamplemousse, orange, tangerine et une toute petite orange sanguine de la taille d'une clémentine qui a donné son beau rosé à notre jus). Puis j'ai servi un soufflé au citron, inspiré par un petit-déjeuner que nous avons pris dans une auberge il y a plusieurs années, que j'ai accompagné de filets de maquereau fumé à l'aneth. Notre "dessert" consistait en un yogourt brûlé aux fraises et aux bananes, tout simplement des fruits déposés au fond d'un ramequin et recouverts de yogourt à la vanille que j'ai caramélisé au chalumeau (je l'avais bien dit, ici, que l'idée de "brûler" un peu tout me trottait par la tête de puis mon acquisition).

Point de gâteau pour M. ce matin. Nous nous sommes repris cet après-midi, en prenant le thé à l'anglaise au Langdon Hall, un hôtel Relais et châteaux qui se trouve à Cambridge, à une centaine de kilomètres de chez nous. C'était très très bien et si vous passez près de Toronto, ou si vous y vivez, je vous le recommande chaudement.

Soufflé au citron
(Source d'inspiration: Union Hotel)
2 portions généreuses

Préchauffer le four à 400 F.

Battre 3 jaunes d'oeufs avec le zeste et le jus d'un citron, 1 c. à table de sucre, 1 c. à table de farine et une bonne pincée de sel.

Battre 3 blancs d'oeufs en neige. Lorsqu'ils deviennent fermes, ajouter graduellement 2 c. à thé de sucre et battre jusqu'à ce que la meringue soit brillante.

Incorporer les blancs d'oeufs battus aux jaunes d'oeufs en pliant.

Former des soufflés individuels en déposant l'appareil sur une plaque à biscuits chemisée de papier parchemin. Au moment d'enfourner, réduire la température du four à 350 F. Cuire une quinzaine de minutes, ou jusqu'à ce que les soufflés soient dorés.

Bonne année! Et notre pré-réveillon du jour de l'an

Pour souligner la fin de l'année, M. et moi sommes allés à Québec pour voir le grand coup d'envoi des célébrations du 400e anniversaire de la fondation de Québec.

Tous les bons restos du Vieux-Québec affichant complet pour le souper, on avait décidé de manger à l'hôtel avant d'aller voir le spectacle. On s'est fait un petit festin qui en fin de compte était pas mal meilleur que ce que nous aurions mangé au restaurant... une "piccadita", comme dit M. Mais moi, je dis que c'était une "piccadita" de luxe, car foie gras, accompagné de compote de châtaignes au vinaigre balsamique, proscuitto et saumon fumé étaient au rendez-vous. Un délice, je vous dis!

Pour ce qui est du spectacle du coup d'envoi, nous ne l'avons pas trop vu, tellement il y avait de monde dans le Vieux-Québec. On a fait nos "pépères" et on est repartis, destination notre chambre d'hôtel, avant même que le spectacle ne commence... Ben coudonc! Au moins, on était en forme pour fêter le Jour de l'An (midi dans la famille du côté de papa et soir dans la famille de maman - ça en fait de la dinde de de la tourtière!)...

À tous et à toutes, je vous souhaite une très bonne année 2008! Que chaque jour vous apporte des petites joies et des petits plaisirs! :-)

Mon premier boeuf Wellington

... et sûrement pas le dernier! Mon Dieu que c'est bon (et riche aussi!)...

M. en avait déjà fait, mais pas pour moi. Quant à moi, je n'en avais mangé qu'une fois, au Château frontenac, pendant les fêtes. Le pire dans tout ça, c'est que ce n'est même pas difficile à faire! Voici comment :

Boeuf Wellington

1 filet mignon d'environ 1 kg
1 feuille de pâte feuilletée
200 g de champignons
Un peu de beurre
150 g de mousse de foie gras
Sel et poivre
Oeuf battu

Couper les champignons en duxelles et les faire sauter au beurre jusqu'à ce que toute l'humidité soit évaporée.

Saler et poivrer le filet mignon et le faire saisir de tous les côtés dans une poêle bien chaude.

Dérouler la pâte feuilletée sur une surface enfarinée. Étendre d'abord la mousse de foie gras au centre de la pâte (en laissant une bordure de quelques centimètres tout autour). Mettre dessus les champignons sautés, puis le filet mignon. Refermer la pâte sur le rôti, retourner le tout pour que la «couture» se trouve en-dessous et badigeonner d'oeuf battu. Si désiré, décorer de retailles de pâte feuilletée.

Faire cuire au four à 350 F jusqu'à au niveau de cuisson désiré. Nous avions opté pour une cuisson mi-saignante, mais on cuira jusqu'à saignant la prochaine fois. Accompagner d'un vin rouge bien riche et corsé.

Tartare de pétoncles et de papayes

Après une semaine aussi occupée qu'intéressante, voici la première des recettes de notre souper de St-Valentin.

Ce tartare est très facile à préparer et pas vilain du tout. C'était la première fois que j'apprêtais les pétoncles crus (j'ai déjà fait des sushis plusieurs fois, mais jamais aux pétoncles) et ils sont excellents. Leur texture est fondante et ils goûtent la mer... Le mariage pétoncles-papaye assaisonné à l'asiatique est des plus intéressants.

J'ai trouvé la recette dans le livre Nutrition gourmande; propos et recettes, d'Isabelle Huot, nutritionniste, et Thierry Daraize, chef.

Tartare de pétoncles et papaye

190 g de pétoncles bien frais, coupés en petits dés
200 ml de papaye fraîche, pelée, épépinée et coupée en petits dés
3 c. à soupe de gingembre frais ou mariné, au choix

1 c. à soupe d'huile de sésame
3 c. à soupe d'huile de pépins de raisin ou d'huile d'olive
1 c. à thé de moutarde japonaise
1 c. à soupe de sauce soja de bonne qualité ou de tamari
Le jus d'un citron vert

Préparer la vinaigrette en combinant la moutarde, la sauce soja et le jus du citron vert. Y ajouter, en fouettant, l'huile de sésame et l'huile de pépins de raisin en un mince filet.

Dans un bol, mélanger les pétoncles, le gingembre, la papaye et la vinaigrette.

Mes commentaires :

J'aurais aimé un tartare ayant un peu plus de «mordant», donc je mettrai plus de moutarde japonaise et de jus de citron vert la prochaine fois.

Très belle entrée à faire quand on reçoit, à la condition bien sûr que nos convives aiment les pétoncles crus.

Joyeuses St-Valentin... avec un léger retard

C'est ce soir, avec quelques jours de retard, que nous avons célébré la St-Valentin. Mon horaire, ce mois-ci, est assez infernal, donc mercredi soir, plutôt que d'être en compagnie de M., je faisais du « sôcial » à un cocktail auquel je devais assister pour le travail. Pas trop génial, mais que voulez-vous... c'est la vie!

Je dois dire qu'on s'est bien repris ce soir, cependant! On s'est payé la traite et on s'est fait un de ces soupers qu'on se faisait au début de nos fréquentations... les petits plats dans les grands, etc.

Voici donc notre menu (je mettrai les recettes demain...)

Tartare de pétoncles et de papaye

Boeuf Wellington

Fondue au chocolat

Bonne année! Notre souper «d'enterrement» de 2006

Après avoir passé une partie de la journée à patiner au Domaine de la forêt perdue, à Mont-Carmel, près de Trois-Rivières, on a souligné ce soir la fin de l'année par un gros souper chez mes parents.

Au menu, il y avait une soupe aux asperges et aux courgettes, suivie d'une longe de porc en croûte et de sa sauce aux mandarines et au vin rouge, accompagné de riz basmati à l'orange et aux canneberges et d'une macédoine de légumes. Pour le dessert, on avait un gâteau opéra.

Je vous passe les recettes après le jour de l'an...

Bonne année à vous et vos proches et que 2007 vous apporte de grandes joies et de nombreux plaisirs!

Voeux de Noël

Un très court message pour vous souhaiter, en direct de St-Casimir, chez mes parents, un très joyeux Noël et un très heureux temps des fêtes!

Nous avons réveillonné chez mes parents hier soir. On était presque vingt!

Voici de quoi était composé notre réveillon familial :

Tourtières
Sandwichs au poulet, aux oeufs et au jambon (sans croûte, évidemment!)
Salade de boucles au pesto (concoctée par ma soeurette)
Salade de riz « Waldorf »
Brochettes de tomates cerises et basilic
Bûche de Noël
Tartelettes au sirop d'érable
Fraises au sirop et compote de pommes (parce qu'il faut quand même quelques desserts bons pour la santé!)
Crème-glacée à la vanille
Sucre à la crème et fudge

Ce festin, qui a commencé après la messe de « minuit » (qui était en fait à 21 h), s'est terminé aux petites heures du matin... Heureusement qu'aujourd'hui, c'était tranquille!

Quelques unes des recettes ci-dessus paraîtront dans les prochains jours...

Souper rouge, vert et blanc

L'idée a été lancée comme ça, à notre dernier souper entre anciens collègues...

On s'était dit : « Comme le temps des Fêtes approche, pourquoi ne pas faire un souper rouge, vert et blanc? ».

Eh bien, ce souper, c'est hier soir qu'il a eu lieu, et on a eu bien du plaisir!

Voici donc ce qu'on a mangé :

Les apéros
Chips de maïs et guacamole (de May)
Crudités (de Sarah)
Spirales au fromage et pesto (décorées des réglementaires dés de poivron rouge) (de Jason et Lionel)

L'entrée
Soupe « sapin de Noël »

Les plats principaux
Salade tomates, bocconcini et basilic (de May)
Poulet parmigiana (de Dorothy)
Coquilles au ricotta et aux épinards

Les desserts
Tarte au chocolat (de la pâtisserie Queen of Tarts, apportée par Sarah)
Tarte aux poires et à la frangipane (de la Dessert Lady, apportée par Lionel)
Gâteau au fromage, à la menthe et aux canneberges (de Patrick)
Guimauves à la menthe

Le thème de notre prochain souper, qui aura lieu en janvier, n'est pas encore décidé... c'est à suivre!

Transformation extrême - la dinde de l'Action de grâce... un peu tard

Bon! Les choses se calment un peu de mon côté... Trois semaines, c'est long sans rien publier dans mon blog... Les dernières semaines ont été tellement occupées au travail que je n'ai eu ni le temps de publier quoi que ce soit, ni de rien cuisiner qui soit intéressant. Heureusement que M. m'a cuisiné de bons petits plats, et que les commandes pour emporter existent!

Je voulais tout de même écrire un billet sur la super dinde que nous avons mangée à l'Action de grâce.

Pour la préparer, je l'ai laissée baigner dans une saumure (eau, cassonade, gros sel) pendant une douzaine d'heures, en mettant la poitrine dans la saumure en premier, puis en retournant la dinde après 8 heures environ (lorsque je me suis levée le lendemain matin).

Puis, j'ai farci les deux cavités de la dinde d'une farce au riz brun, riz sauvage et canneberges (recettes du magazine A bon verre bonne table de la LCBO).

J'ai ensuite suivi la méthode de la dinde rôtie parfaite (rien de moins!) de Martha Stewart. C'est un peu de travail, mais le jeu en vaut la chandelle! Il faut d'abord faire fondre du beurre qu'on mélange à du vin blanc, puis faire imbiber un grand morceau d'étamine de ce liquide. Après avoir massé la dinde avec du beurre, poser l'étamine imbibée de vin et de beurre sur le dessus de la dinde et mettre au four. Arroser ensuite la dinde du mélange vin-beurre toutes les 30 minutes ou à peu près (à un moment donné, il y a suffisamment de liquide dans le fond de la rôtissoire pour qu'on puisse arroser la dinde avec. Le mélange vin-beurre sert à « partir » la dinde.

Lorsque la dinde est pratiquement cuite, retirer doucement l'étamine. J'ai découvert que, pour ne pas que la peau se déchire quand on retire l'étamine, il faut l'arroser du bouillon qui se trouve au fond de la rôtissoire. Sinon, voici ce qu'on obtient (photo de l'an dernier) :

Le dessert : Poires pochées dans un sirop au citron aromatisé de romarin

Et enfin, voici le dessert. Un mélange de saveurs surprenant, mais qui fonctionne. Toutes les saveurs se mêlent pour former un sirop très parfumé et savoureux, dans lequel aucune saveur ne s'impose. À refaire! J'ai accompagné de petits sablés au romarin, d'après une recette de Martha Stewart. La prochaine fois, je ferai réduire le sirop plus longtemps, et je suivrai la recommandation du magazine d'accompagner de crème fraîche ou fouettée.

Poires pochées dans un sirop au citron aromatisé de romarin

1 ½ tasse de sucre granulé
9 brins de romarin d’environ 8 cm chacun
9 larges bandes d’écorce de citron
3 c. à soupe de jus de citron
1 ½ gousse de vanille
6 poires mûres mais encore fermes
Crème fraîche ou crème fouettée

1. Remplir une casserole moyenne de 4 ½ tasse d’eau. Y mettre le sucre, les brins de romarin, l’écorce et le jus de citron. Trancher la gousse de vanille dans le sens de la longueur et en racler les graines, puis les mettre dans la casserole avec la gousse. Porter à ébullition en remuant de temps à autre, jusqu’à ce que le sucre soit dissout.

2. Entre-temps, peler les poires en les laissant entières, tige comprise. Utiliser une cuiller parisienne ou une petite cuiller pour enlever le cœur à partir de la base. Déposer les poires dans la casserole. Ramener au point d’ébullition, puis baisser le feu et laisser mijoter en prenant soin de tourner les poires de temps à autre, jusqu’à ce qu’elles soient tendres lorsque piquées à la fourchette (8 à 10 minutes). Sortir les poires de la casserole avec une cuiller à égoutter.

3. Faire bouillir le sirop à découvert de 7 à 9 minutes, jusqu’à ce qu’il soit réduit et qu’il ait épaissi (il continuera à épaissir en refroidissant). Laisser refroidir. Si le sirop n’est pas assez épais, poursuivre la cuisson encore 1 minute. Déposer une poire sur chaque assiette. L’arroser d’une cuillérée de sirop.

6 portions

Source : À bon verre, bonne table, LCBO, automne 2006

Le plat principal : Flétan enveloppé de prosciutto et nappé d’un beurre à la sauge

Passons maintenant au plat pricipal, une autre recette de À bon verre, bonne table.

Les recettes de ce magazine sont réellement testées. C'était la première fois que je préparais du flétan, et tout a fonctionné tel qu'indiqué. Ce n'est certainement pas la dernière fois que j'en fais, cependant! C'était délicieux!

Flétan enveloppé de prosciutto et nappé d’un beurre à la sauge

6 filets de poisson à chair blanche ferme de 6 oz chacun
Sel et poivre
36 feuilles de sauge fraîche
6 grandes feuilles de prosciutto
2 citrons
6 c. à soupe de beurre non salé
4 c. à thé de jus de citron frais

1. Préchauffer le four à 400 F.

2. Saler et poivrer les filets de poisson. Mettre 2 feuilles de sauge sur chaque filet et envelopper chaque filet d’une tranche de prosciutto.

3. Couper 12 tranches de ¼ po au centre des citrons (garder les extrémités pour faire du jus).

4. Sur une plaque à pâtisserie munie d’un rebord, disposer les tranches de citron en paires, la seconde tranche recouvrant partiellement la première. Mettre un filet de poisson sur chaque paire de tranches de citron. Cuire le poisson au four de 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit cuit.

5. Pendant que cuit le poisson, faire fondre le beurre dans un poêlon sur feu mi-doux. Y ajouter le reste des feuilles de sauge et cuire celles-ci, en les retournant une fois, jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes et que le beurre commence à brunir (environ 7 minutes). Ajouter du sel et le jus de citron.

6. Pour servir, disposer sur des assiettes le poisson cuit avec les tranches de citron sur lesquelles il a cuit. Incorporer le jus de cuisson à la sauce au beurre. Réchauffer la sauce si nécessaire et en napper le poisson.

6 portions

Vin suggéré : Chardonnay Barrel Aged Strewn (LCBO 522730)

Source : À bon verre, bonne table, LCBO, automne 2006

Pommes de terre et légumes rôtis au four

8 pommes de terre
3 zucchini
3 oignons
3 tomates
3 grosses gousses d’ail hachées
Huile d’olive
Sel et poivre

Trancher tous les légumes en tranches d’environ 1 cm d’épaisseur. Les placer dans un bol en alternance. Saupoudrer d’ail haché, arroser d’huile d’olive, saler et poivrer. Couvrir et cuire au four à 400 F pendant au moins une heure (jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres), découvrir et laisser rôtir encore une bonne demi-heure.

L'entrée : Pain grillé, haricots blancs et roquette

Hier soir, on recevait quelques amis pour souligner trois anniversaires, dont le mien. Quel bon prétexte pour préparer un petit souper qui sort de l'ordinaire.

Pour ce souper, pas d'entrée à proprement parler, mais plutôt des bouchées qu'on a grignotées au salon, à l'apéro, avant de passer à table.

C'était la première fois que je faisais un groupe de recettes du magazine À bon verre, bonne table, publié par la Régie des alcools de l'Ontario (LCBO).

Ce magasine est un régal pour les yeux, et il semble bien que les recettes qu'il contient en sont un pour les papilles. Trois recettes essayées, provenant toutes du numéro d'automne 2006, trois recette réussies. Bonne moyenne...

Pain grillé, haricots blancs et roquette


1 bulbe d’ail complet rôti (1/4 tasse)
2 tasses de haricots blancs en conserve, rincés
½ c. à thé de cumin moulu
1 c. à thé de paprika fumé
1/3 tasse d’huile d’olive
2 c. à soupe de jus de citron
½ tasse de roquette hachée
sel et poivre
1 baguette
2 c. à soupe d’huile d’olive
1 grosse gousse d’ail coupée en deux

1. Mettre l’ail rôti et les haricots blancs dans un robot culinaire. Saupoudrer du cumin et du paprika et arroser avec l’huile d’olive et le jus de citron. Réduire le tout en une purée lisse. Ajouter un peu d’eau si la purée est trop épaisse.

2. Incorporer la roquette. Saler et poivrer.

3. Trancher la baguette en deux dans le sens de la longueur. Badigeonner d’huile les deux moitiés. Faire dorer le pain 2-3 minutes sur un gril ou sous le grilloir du four. Frotter immédiatement avec la gousse d’ail. Laisser refroidir.

4. Couper chaque moitié en 8 morceaux et étaler la purée dessus. Décorer de quelques feuilles de roquette.

8 portions

Suggestion de bière d'accompagnement : Bière Boris

Source : À bon verre, bonne table, LCBO, automne 2006

Bonne fête en retard, papa!

Pour souligner, avec une semaine de retard, l'anniversaire de mon père, je lui ai préparer un gâteau au chôcolat comme il les aime.

Ma source d'inspiration : encore Isabelle, des Gourmandises d'Isa. La recette se trouve ici.

Encore une fois, je n'ai rien changé à la recette, et j'ai dû résister avec grand peine de goûter à ce gâteau dont les effluves de chocolat et de beurre ont envahi l'appartement ce matin... vivement l'arrivée des parents!

Les farces

Voici les farces utilisées pour farcir nos empanadas. Tout étant fait « à l'oeil », je ne donne aucune quantité. Mais le principe est simple. On fait d'abord revenir oignon et ail, puis on ajoute le reste des ingrédients. À noter qu'aucune des farces n'est très relevée.

Boeuf
Oignon et ail
Poivrons rouges
Boeuf haché extra maigre
Olives vertes hachées
Raisins secs
Oeufs durs hachés (ajoutés à la dernière minute, juste avant de farcir les empanadas)
Sel, poivre, persil

Poulet
Oignon et ail
Poivrons rouges
Tomates en dés
Poulet cuit
Saffran dilué dans un peu d'eau
Sel, poivre, un peu de cayenne

Thon
Même chose que pour la farce au poulet, mais en utilisant du thon en conserve

Épinards
Oignon et ail
Épinards surgelés, dégelés, bien égouttés et hachés
Ricotta
Un peu de béchamel
Sel, poivre et muscade si désiré

Maïs
Oignon et ail
Maïs surgelé ou en conserve
Béchamel bien épaisse et assaisonnée (ratio de 3 c. à soupe de beurre et de farine par tasse de lait)
Sel, poivre et muscade si désiré

Décidément... les empanadas et moi ne faisons pas bon ménage

Ça y était! Je venais de finir mon billet sur notre célébration de l'indépendance de l'Argentine, j'avais cliqué sur «publier», et puis, plus rien! Tout est disparu! Zut!

Voici l'essentiel de ce billet.

Samedi dernier, M. et moi avions invité une vingtaine de nos amis pour célébrer l'occasion. (M. est Argentin)

Donc, avec son expertise et les recettes du livre qu'il m'a rapporté de l'Argentine en décembre dernier, on s'est mis à la tâche.

Quelques statistiques?
- 20 amis à faire entrer dans notre petit appartement - des chaises pour tous? Oubliez ça!
- 2 recettes de pâte (une pour la cuisson au four, une pour la friture)
- 5 recettes de farces (boeuf, poulet, thon, épinards et maïs)
- 150 empanadas à préparer
- Plusieurs heures de travail

Jusque là, le projet semble ambitieux, mais réalisable. On y travaille un peu tous les soirs de la semaine précédente, congelant ce qu'il faut pour que tout demeure frais, je me lève tôt samedi matin et commence à rouler ces petits ronds de pâte... et je roule, et je roule, et je roule... c'est presque zen!

Ensuite, je commence à farcir (M. vient de se lever, il est à peu près 9 h) et à faire cuire au four. Tout va bien, ça sent bon, j'ai peine à me retenir de manger ces petits chaussons qui sortent du four.


Je pars pour le gym et, quand je reviens, M. a continué de farcir et de faire cuire... tout va bien.




On s'arrête, le temps de manger un peu, et puis, c'est la catastrophe!

Les empanadas au boeuf sont frits et, pour cette raison, il faut utiliser une autre pâte que pour les autres empanadas, qui sont cuits au four. Tout est prêt, roulé, etc., mais, quand vient le temps de la farcir, rien ne va plus... La pâte est friable, il est impossible de la plier, et elle craque sous la pression de la farce.

Que faire? Au bord de la crise de nerfs (presque sans exagérer), j'obéis à l'ordre que me lance M. d'aller prendre un bain et faire une sieste pour relaxer. Relaxer quand il manque une importante partie d'un repas et qu'on est à quelques heures (3 pour être précis) de l'arrivée des invités est bien plus facile à dire qu'à faire.

M., pour sa part, n'abandonne pas. À force de patience, il réussit à amadouer la pâte et à la farcir. Quand je reviens à la cuisine, il a fini les satanés empanadas au boeuf. Le repas est sauvé, pas besoin de passer au plan B (pizza commandée en quantité suffisante pour rassasier tout ce beau monde)!

La fête est sauvée, on range tout (il y a de la farine partout et une tonne de vaisselle à faire), on se mets beaux, et on attend la visite.

Ouf! Tout se passe bien, la compagnie est parfaite, on s'amuse. Mais quelle journée!

Gâteau mousse aux framboises

Eh oui, c'est le gâteau d'anniversaire de M. Nous le dégusterons cet après-midi, en compagnie d'un groupe d'amis.

Cette année, il a choisi un gâteau à la mousse de framboises, un gâteau que nous ne faisons pas très souvent, étant donné qu'il est plutôt riche (mais on ne fait pas de mousse aux framboises sans ouvrir une boîte de crème à fouetter, n'est-ce pas?).

J'avais déjà fait cette recette il y a une grosse quinzaine d'années, pour l'anniversaire de ma marraine. À l'époque, j'avais été un peu découragée par le temps qu'il avait fallu pour la réaliser.

J'ai donc été un peu étonnée de constater que ma mémoire n'était pas tout à fait fidèle. C'est beaucoup plus simple que je le croyais. Il y a quelques étapes à suivre, un peu d'attente, mais, vraiment, ce n'est pas si pire (encore que je ne ferais pas ce gâteau tous les jours). À réserver aux occasions spéciales, donc.

Gâteau mousse au chocolat et à la framboise

Gâteau au chocolat
3 oeufs, blancs et jaunes séparés
1/3 tasse sucre
1/2 tasse farine tout usage
2 c. à table cacao non sucré

Sirop à la framboise
1/4 tasse sucre
1/4 tasse eau
2 c. à table liqueur de framboise (ou d'orange)

Mousse aux framboises
1 1/2 sachet de gélatine sans saveur
1/4 tasse eau
2 paquets (300 g chacun) de framboises surgelées, non sucrées
3/4 tasse sucre
2 c. à table jus de citron
2 c. à table liqueur de framboise
2 tasses crème à 35%

Glace au chocolat
4 oz chocolat mi-sucré
1/4 tasse crème à 35%

Gâteau au chocolat
Dans un grand bol, battre les jaunes d'oeufs avec 1/4 tasse du sucre, jusqu'à ce que le mélange soit très pâle. Dans un autre bol, battre les blancs d'oeufs jusqu'à ce qu'ils forment des pics mous, puis incorporer graduellement le reste du sucre jusqu'à ce qu'ils forment des pics fermes. Incorporer les blancs d'oeufs aux jaunes d'oeufs en pliant la préparation.

Tamiser la farine avec le cacao au-dessus de la préparation aux oeufs. Incorporer délicatement en pliant la préparation. Verser la préparation dans un moule à parois amovibles graissé de 8 po. Cuire au four préchauffé à 350 F pendant 30 à 35 minutes ou jusqu'à ce que le gâteau reprenne sa forme sous une légère pression du doigt. Passer un doigt tout autour du gâteau pour le détacher des parois du moule. Laisser refroidir sur une grille.

Sirop à la framboise
Dans une petite casserole, mélanger le sucre et l'eau. Cuire à feu moyen pendant 1 minute ou jusqu'à ce que le sucre soit dissous. Incorporer la liqueur et laisser refroidir.

Mousse aux framboises
Dans une petite casserole, saupoudrer l'eau de la gélatine et laisser reposer pendant 5 minutes. Réduire les framboises en purée et les passer à travers un tamis pour en retirer les graines de façon à obtenir 2 tasses de purée.

Mettre la purée dans une casserole et y ajouter le sucre et le jus de citron. Cuire à feu moyen, en brassant de temps à autre, pendant 5 minutes ou jusqu'à ce que le sucre soit dissous. Incorporer la liqueur et mettre dans un grand bol.

Faire chauffer la gélatine à feu doux jusqu'à ce qu'elle soit dissoute. Incorporer à la préparation aux framboises. Déposer le bol dans un plus grand bol rempli à demi de glace et d'eau glacée et laisser refroidir, en brassant de temps à autre, pendant 20 minutes ou jusqu'à ce que la préparation ait la consistance de blancs d'oeufs. Fouetter la crème et l'incorporer à la préparation aux framboises refroidie en pliant la préparation. Réserver 1/2 tasse de la préparation pour la garniture.

Couper le gâteau en 3 ou 4 fines tranches. Conserver 2 tranches de gâteau pour la recette et congeler le reste. Badigeonner les 2 tranches, sur un côté seulement, de sirop à la framboise. Déposer une tranche de gâteau, le côté badigeonné sur le dessus, dans un moule à parois amovibles de 9 po. Verser par-dessus la moitié de la mousse aux framboises. Couvrir de l'autre tranche de gâteau. Verser par-dessus assez de mousse pour presque atteindre le bord du moule, et lisser la surface de la mousse. Réfrigérer pendant 1 à 2 heures, jusqu'à ce que la mousse soit ferme.

Glace au chocolat
Dans la partie supérieure d'un bain-marie, au-dessus d'une eau chaude mais non bouillante, faire fondre le chocolat avec la crème, en brassant jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Laisser refroidir à la température de la pièce jusqu'à ce qu'il ait la consistance d'une crème facile à étendre. Verser sur la mousse et étendre uniformément. Mettre le reste de la mousse dans une poche à pâtisserie munie d'une petite douille, et dessiner trois cercles concentriques sur le gâteau. Passer un cure-dent à travers les trois cercles de façon à reproduire une toile d'araignée. Mettre le gâteau au réfrigérateur jusqu'à ce qu'il soit bien froid.

Source: Desserts fabuleux, Collection culinaire Coup de pouce

Bonne fête M!

Voici avec quoi je l'ai réveillé ce matin...

Mimosas
Toasts de pain intégral avec tartinade de noisette (recette de Pascale) et beurre d'arachides
Morceaux de mangue
Café

Ses cadeaux? Un livre de recettes sur les pâtes et une machine à pâtes... Il ne s'y attendait vraiment pas! (Je sens qu'on mangera des raviolis très bientôt!)

On pourrait faire pire, quand même, n'est-ce pas?

Petit souper entre amis

Hier soir, notre ami Hamiid est venu souper à la maison.

Au menu : crostini, boeuf braisé au bourbon et à la pomme grenade et gâteau blanc pomme-fraise.

Minimum d'effort pour maximum de saveurs.

Nous avons commencé la soirée en buvant un Saint Émilion 1986 que des amis de Hamiid lui ont donné il y a plusieurs année. Étant loin de bien m'y connaître en vins, je crains que mes commentaires ne soient pas à la hauteur. C'était une bouteille spéciale pour Hamiid, et M et moi sommes honorés qu'il ait décidé de la partager avec nous.

Le repas s'est poursuivi au salon pendant que le boeuf cuisait. Quand je suis passée au supermarché en fin d'après-midi hier, trempée jusqu'aux os à cause de la pluie (évidemment, je n'avais pas mon parapluie), j'étais à cours d'idées pour l'entrée. Devais-je faire une soupe? Trop de travail, et le repas allait être assez consistant. Une salade? Je n'en avais pas envie. J'ai finalement opté pour les crostini.

Pour une raison que j'ignore, c'était la première fois que j'en faisais. Et ce n'est pas la dernière! J'ai fait griller de la baguette finement tranchée au four et j'ai garni, dans un cas, de sardines à l'huile et de lanières de poivron rouge rôti et, dans l'autre, de rillettes de canard du Lac Brôme (rapportées de nos vacances dans les Cantons de l'Est il y a deux ans) et d'oignons confits au sirop d'érable (faits par Amélie, à la Galerie gourmande de Deschambault). Oh... les oignons confits d'Amélie sont divins!

Comme plat principal, j'avais choisi de faire des côtes de boeuf braisées. Cette coupe de viande jouit d'une popularité grandissante sur les menus des restaurants de Toronto et j'avais bien envie de vérifier si cette popularité était justifiée. J'ai donc passé une commande à Fresh from the Farm, un magasin qui vend de la viande naturelle élevée par les Mennonites. Au hasard d'une recherche dans Google, je suis tombée sur le blog de Stacey, Just Braise, et j'ai décidé de faire la recette qu'elle proposait: les côtes de boeuf braisées au bourbon et à la sauce de pomme grenade. La recette était très facile à faire et le résultat était excellent. Par contre, le temps de cuisson réel était beaucoup plus long que ce qu'elle recommande. Je mets ça sur le compte des différences de coupes de viande. Nous avons accompagné le tout de riz basmati et de brocoli à la vapeur.

Comme dessert, encore là, je voulais quelque chose de facile à préparer et de pas trop riche. Un petit gâteau blanc au lait chaud avec des fraises et des pommes a fait l'affaire. On aurait pu l'accompagner de crème-glacée à la vanille.

Côtes braisées au bourbon et à la sauce de pomme grenade - pour 3 personnes

2 livres de côtes de boeuf avec les os
1 c. à soupe de beurre
4 gousses d'ail écrasées
1 carotte coupée en tronçons
1 branche de céleri coupée en tronçons
1 oignon moyen haché grossièrement
1 piment jalapeno haché, les graines retirées si désiré
3 feuilles de laurier
1/4 c. à thé de thym
1/4 c. à soupe de bourbon
1 c. à soupe de pâte de tomate
1 1/2 tasse d'eau
1 c. à soupe de sauce soya
2 filets d'anchois
1/3 tasse de sauce de pomme grenade (ou de mélasse)
Poivre fraîchement moulu

Préchauffer le four à 350F. Dans une casserole qui va au four, faire fondre le beurre. Bien saler et poivrer les morceaux de boeuf et les faire revenir jusqu'à ce qu'ils soient dorés, environ 3 minutes par côté. Réserver.

Ajouter l'ail, la carotte, le céleri, l'oignon, le piment jalapeno et les anchois et faire revenir 5 minutes.

Ajouter les feuilles de laurier, le thym, le bourbon, la pâte de tomates, l'eau, la sauce soya. Remettre le boeuf dans la casserole, bien couvrir et mettre au four. Cuire pendant 2 heures.

Après 2 heures, ajouter la sauce de pomme grenade ou la mélasse, bien mélanger le tout et servir.

Notes :
1. Compter 4 heures de cuisson.
2. Le goût du bourbon n'était pas évident. Nous avons décidé que, la prochaine fois, nous ferions la recette sans bourbon pour voir s'il y a une différence de goût.
3. Contrairement à plusieurs plats braisés ou mijotés, celui-ci ne se réchauffe pas très bien. Pour le préparer à l'avance, il faudrait suivre les mêmes directives, mais ne pas ajouter la sauce de pomme grenade, qu'on devrait ajouter à la sauce juste avant de servir.

Gâteau au lait chaud pomme-fraise

2 oeufs
1 tasse de sucre
1 tasse de farine
1 c. à thé de poudre à pâte
Une pincée de sel
1/2 tasse de lait chaud
1 c. à soupe de beurre

2 tasses de fraises coupées
3 pommes pelées et coupées en morceaux
Un peu de sucre

Préchauffer le four à 350F.

Placer les fruits dans un moule légèrement huilé et les saupoudrer de sucre.

Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux et que le sucre ait dissout.

Combiner farine, poudre à pâte et sel et incorporer d'un seul coup au mélange oeufs-sucre.

Faire fondre le beurre dans le lait chaud et verser sur la préparation. Bien remuer, verser sur les fruits et cuire jusqu'à ce qu'un cure-dents inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

Notes :
1. Bien s'assurer que le centre du gâteau est bien cuit.
2. On peut varier les fruits à volonté, ou encore les omettre entièrement.