Les achats chez Pusateri, le nouvel emploi et mon 36e anniversaire

... ouf! Presque un mois depuis mon dernier billet! Eh oui... la fin de l'été a été bien remplie, et mon esprit n'était pas à la blogosphère. Je dirais même que j'étais en panne d'inspiration, malgré mes visites hebdomadaires au marché et les dizaines de livres de recettes que j'ai empruntés à la bibliothèque municipale. Voyez-vous, j'emprunte les livres de recettes et je les teste avant de me décider à les acheter (une façon pour moi de réduire mes achats... enfin... en quelque sorte, parce que je craque quand même souvent sans avoir testé).

Donc, depuis mon dernier billet, je suis allée me gâter chez Pusateri avec la carte-cadeau que m'avaient offerte mes collègues lors de mon départ... M. et moi y avons passé 2 heures! De quoi occuper un dimanche après-midi! Voici avec quoi je suis revenue.

Dans mon panier, il y avait un panforte (genre de gâteau italien au chocolat, noix et fruits confits), des pépites de sucre brun (c'est divin sur les muffins), des citrons confits, des pastilles au gingembre, du poivre long d'Indonésie (qu'il me tarde d'essayer), de la lavande, du sel gris de Guérande et des biscuits Lu aux éclats de cacao. Mmmm! Que de gâteries! Merci les amis! :)

Mes deux heures de magasinage m'ont permis de me créer des besoins et, dès le lendemain, j'y retournais pour acheter le vinaigre balsamique de 12 ans d'âge, syrupeux à souhait, que j'y avais vu, ainsi qu'une bonne bouteille d'huile d'olive. J'ai donc quelques nouveaux «indispensables» dans mon garde-manger...

Côté nouvel emploi, j'en suis bien contente et l'adaptation se fait plutôt en douceur... mes anciens collègues me manquent, mais les nouveaux sont très sympathiques. Plusieurs d'entre eux parlent français (un plus!) et ils sont toutes et tous bien gentils, répondant à mes innombrabres questions avec beaucoup de patience. Thanks, you guys!

Et, avec ce temps qui passe si vite, je n'ai (presque) pas eu le temps de voir venir mon anniversaire... Depuis hier, j'ai 36 ans! Eh non... je n'y échappe pas moi non plus! M. m'a fait un beau (et bien sûr bon) gâteau au chocolat fourré à la confiture de bleuets et framboises... Un pur délice! Le voici (le gâteau, pas M.!), et le bas du bouquet de roses qu'il m'a offertes (vraiment, je ne suis pas une pro de la photo!):

Et voici le bel arc-en-ciel qu'on pouvait voir avant notre départ pour le restaurant... espérons qu'il annonce de belles choses!

Et, enfin, me voici, du haut de mes 36 ans - vous trouvez pas que j'ai l'air sage???

Retour du marché - c'est le temps du blé d'inde!

L'arrivée du blé d'Inde sur les étals des marchés est un moment que je chéris particulièrement et que j'attends avec impatience chaque année. Le maïs, c'est bon quand c'est frais cueilli. Il est donc hors de question que j'en achète du frais à un autre moment de l'année qu'en août, et encore, je ne l'achète pas au supermarché, ça non! J'attends plutôt de pouvoir m'en procurer de l'ultrafrais, aux grains bien serrés et bien croquants et juteux. Je le fais cuire quelques minutes seulement, à la vapeur, puis je le badigeonne de beurre et le saupoudre de sel et de poivre. Mmm! Avec des tomates bien mûres et du bon pain, il n'y a rien de mieux! C'est vraiment l'essence de l'été...

Ce matin, au marché, outre le maïs, j'ai acheté des zucchini (un jaune et un vert), que je transformerai en carpacio de courgettes; de beaux oignons qui agrémenteront mes plats de cette semaine; des bleuets que nous dégusterons nature, au dessert; des patates douces (des blanches et des orange), des tomates "anciennes" rouges, jaunes et presque marron (que, vous l'avez deviné, nous mangerons avec la baguette du marché et le maïs), des pousses de pois et de brocoli, des pois germés, qui viendront garnir nos salades et sandwiches cette semaine, un gros cantaloup, qui tiendra peut-être compagnie aux bleuets dans une salade de fruits, du chorizo à la viande de cerf, ma "nouveauté" de la semaine, et un énorme bouquet de fleurs, qui trône présentement sur la table de la cuisine.

Mon passage au vert 1 - Mini gâteaux à la pâte de pistaches

Ça y est! J'ai étrenné la pâte de pistaches rapportée de Paris par mon ami Hameed au printemps!

J'ai mis du temps à me décider à l'utiliser, ne sachant pas trop par quoi commencer... Des madeleines? Je n'avais pas de moule... Un simple gâteau? Trop simple, justement... Des petits gâteaux? Je n'avais pas de moules miniatures... Des macarons? Délicieux, mais difficile à faire...

Enfin, hier, j'ai décidé de « faire une femme de moi » et d'aller fêter mon nouvel emploi (détails à suivre) en m'achetant des moules à gâteaux! J'ai donc acheté un moule à madeleines et un moule à mini muffins. Vous vous imaginez bien qu'en allant faire les courses ce matin, je me suis bien assurée d'acheter du beurre, du lait et de la farine pour concocter de petites gâteries.

Voici la première des recettes que j'ai réalisées aujourd'hui, des mini gâteaux à la pâte de pistaches, une adaptation du gâteau à la Jeannette de la Cuisine raisonnée (édition anniversaire).

Je suis pas mal étonnée de l'intensité de la pâte de pistaches, tant côté goût que couleur. C'est vraiment bon!

Ce soir, on va souper chez des amis, et je leur apporte quelques-uns de ces gâteaux... dans une petite boîte de « mets chinois », car l'homme de la maison revient d'un voyage en Chine. Non mais, c'est pas concept à peu près, hein?

Mini gâteaux à la pistaches
Rendement : 26 petits gâteaux

1/2 tasse de beurre
1 tasse de sucre
2 oeufs
1 c. à table de pâte de pistaches
1 1/2 tasse de farine à pâtisserie tamisée
2 c. à thé de poudre à pâte
1 pincée de sel
3/4 tasse de lait

Défaire le beurre en crème; ajouter graduellement le sucre, la pâte de pistaches et les oeufs et battre quelques minutes jusqu'à ce que je sucre soit fondu.

À la farine, ajouter la poudre à pâte et le sel.

Ajouter à la première préparation en alternant avec le lait.

Verser dans les moules et faire cuire au four préchauffé à 375 C.

Retour du marché - l'été est là!

Ah que c'est agréable, l'été! Je suis retournée à mon marché de produits locaux (et majoritairement bios), le Brickworks Farmer's Market.

Comme c'est un nouveau marché (il a tout juste un mois!), il est en pleine expansion. Chaque semaine, on y retrouve de nouveaux marchands. Comme la semaine dernière j'étais malade, je n'y suis pas allée. Mais ce matin, j'y ai trouvé cinq ou six nouveaux marchands, et évidemment un plus grand assortiment de fruits et légumes.

Voici donc avec quoi je suis revenue ce matin : du poisson fumé de la baie Georgienne (un au miel et à l'ail, l'autre à la cajun), des fraises bios à point, dont même le coeur est rouge (les premières de l'été), un mesclun qui contient entre autres des fleurs, de la fleur d'ail, des feuilles de haricots fava, des pommes de terre bleues, du fromage frais au citron (mon coup de coeur du printemps), des asperges (probablement les dernières de la saison, snif snif), et une laitue à feuilles d'un rouge intense. Après le Brickworks, je suis allée à Fresh from the Farm pour acheter des oeufs (hyper frais!), du jambon (sans nitrates), un pain au levain multigrains et de la confiture de cerises.

Quand je reviens de Brickworks, je suis dans un état fébrile, toute excitée excitée par mes trouvailles. L'été s'annonce intéressant...

Retour du marché - mes achats de ce matin

Ceux et celles qui vivent en ville le savent : il est parfois difficile de se procurer des produits de saison et locaux dans les supermarchés, du moins en Amérique du Nord. Heureusement, certains groupes semblent vouloir renverser la vapeur et veiller à la fois à ce que les agriculteurs puissent vivre des produits de leurs fermes et à ce que les citadins aient autre chose à se mettre sous la dent que des fraises de Californie en plein mois de juin, alors qu'il en pousse de superbes et délicieuses à quelques kilomètres.

À Toronto, cet été, les marchés en plein air foisonnent. Il y en a plusieurs de nouveaux, dans tous les coins de la ville. Celui qui est le plus près de chez moi est celui de Evergreen at the Brick Works, qui se trouve au fond du grand ravin qui sépare l'est et l'ouest de Toronto et dans lequel se trouve une ancienne usine de briques qui était jusqu'à tout récemment à l'abandon et qui, profitant de diverses subventions, est en voie de « revitalisation »).

Ce marché, donc, est ouvert tous les samedis de 8 h à 14 h (et croyez-moi, il vaut mieux arriver plus près de 8 h que de 14 h!) et il est en fonction depuis la semaine dernière. J'ai pu constater sa popularité ce matin quand je m'y suis pointée à 8 h 07 tapant.

Les marchands de légumes (asperges, bébés navets, roquettes, etc.) étaient pris d'assaut (pas tant que ça quand même, mais il y avait une file d'une quinzaine de personnes, au moins!) par des Torontois aux yeux encore petits de sommeil (et donc patients, quel changement!) qui voulaient profiter de ces premiers légumes de la saison (bien oui, en Ontario, ça met du temps à dégeler et à commencer à pousser!). Les deux boulangers travaillaient encore à monter leurs étals, les poissons du monsieur qui vend du poisson fumé étaient encore dans les glacières... Bref! On ne peut pas dire que bon nombre de Torontois n'ont pas à coeur de consommer des produits locaux et de saison, ça, non!

Pour ma part, j'ai acheté de la rhubarbe, des asperges, du fromage frais au lait de brebis aromatisé au citron, de la ciboulette toute fleurie, un mesclun comporant 35 variétés de laitues, dont des fleurs, deux sortes de poisson fumé, l'un à l'ail et au miel et l'autre à la cajun, et trois sortes de scones, soit aux canneberges et au citron, aux raisins secs et à la canelle et à l'avoine.

Les scones, on les mangera ce matin pour déjeuner, accompagnés d'un bon café. Pour ce qui est du fromage frais et des asperges, je les utiliserai pour préparer une tarte aux asperges qui sera notre entrée au souper de ce soir chez des amis. Cette tarte sera aussi garnie des fleurs de la ciboulette. La rhubarbe deviendra dessert, c'est certain, mais je ne sais pas quoi encore. Quant au poisson fumé et au mesclun, je les imagine très bien ensemble, avec des oeufs à la coque, peut-être ce midi, ou encore demain.

Thé fleuri - 2e partie

Eh oui, c'est de ça que notre 2e boule de thé fleuri avait l'air... Il s'appelait « basket quelque chose »... Voyez les fleurs de jasmin qui forment la poignée du panier... Impressionnant, n'est-ce pas?

J'aimerais bien connaître la technique utilisée par les artisanes pour fabriquer ce thé... chose certaine, c'est qu'il en faut de la patience!

Quant au thé obtenu avec ces boules de thé, il est agréable et très doux. N'étant pas connaisseure en la matière, je limite mes observations à celles-là.

Thé fleuri

Ma dernière acquisition, achetée ce soir, en route pour la maison, alors que j'allais acheter des produits naturels dans le quartier chinois de l'Est de la ville... J'en avais vaguement entendu parler, et j'étais plus qu'intriguée. Je n'ai donc pas pu résister à la tentation quand j'en ai vu!

Ce thé au jasmin est assemblé à la main par des ouvriers (je me dis que ça doit être des ouvrières, c'est tellement délicat!) en Chine. Le thé est délicieux, un peu fleuri, très doux.

À ce prix (48 $ à 70 $ les 250 g, ce qui revient environ à environ 1 $ par boule de thé), c'est un plaisir qu'on se réserve à l'occasion, pour se faire plaisir (à l'unité, ça revient quand même moins cher que des fleurs!), soit pour épater la galerie (imaginez vos invités quand ils verront cette petite boule grise rabougrie se transformer, sous leurs yeux, en belle fleur).

Histoire à suivre... quand mes deux autres boules de thé fleuri auront éclos!