Sorbet improvisé aux kiwis sans sorbetière - 1 pt

C'est mon amie Lindsay, qui est maintenant leader Weight Watchers, que je dois cette improvisation sur le thème du dessert congelé.

Elle m'a écrit cet après-midi pour me dire qu'il fallait a-b-s-o-l-u-m-e-n-t que j'essaie son nouveau dessert préféré: des bananes congelées réduites en purée auxquelles elle avait ajouté un peu de lait écrémé et de l'essence de noix de coco (parce qu'elle est folle de cet arôme). Dommage... je n'avais pas de bananes congelées... MAIS! j'avais des kiwis au congélateur et je me suis dit que ça valait la peine d'essayer. Oh mon Dieu que c'était bon! Crémeux, acidulé, un super dessert très faible en points et qui permet d'intégrer des fruits facilement au menu. Il nous restait à peu près un verre de mousseux au frigo et devinez où il a abouti... eh oui! avec les kiwis!

Sorbet au kiwi

Autant de kiwis congelés que voulu (en compter 2 petits/moyens par personne)
Des blancs d'oeufs pasteurisés (vendus en berlingots)
Un peu de vin mousseux, ou de jus de pomme ou de raisin blanc

Placer les kiwis congelés dans le bol du robot culinaire et les pulser jusqu'à ce qu'ils deviennent en purée. Ajouter du blanc d'oeuf (à peu près 1 c. à table par kiwi) et suffisamment de mousseux ou de jus pour obtenir une belle consistance de sorbet. Transvider dans un bol et conserver au congélateur jusqu'au moment de servir.

Tarte aux coings

J'ai fait cette tarte aux coings la semaine dernière, lorsque nous avons reçu mon amie Lindsay et son conjoint. Lindsay et moi avons fait connaissance l'an dernier, dans la troupe d'opérettes dont je fais partie. On s'est trouvé une foule de points en commun, comme la cuisine, la bonne bouffe, la couture et, bien évidemment, le chant. Mais elle, c'est une professionnelle... Elle a bien essayé de me convertir au tricot, mais peine perdue, je suis d'une maladresse!

Notre menu de la semaine dernière se composait d'une belle salade automnale (mesclun, fenouil, radicchio, oranges, betteraves, olives), d'un feuilleté aux légumes qui a été mangé sans que je puisse prendre de photos, je me reprendrai, d'un rôti de boeuf, le tout accompagné de haricots verts aux échalotes frites et aux amandes et d'une purée de patates douces. Et le dessert, c'est M. qui en a eu l'idée : une pasta frola, ou tarte aux coings.

C'est une recette qu'il connaissait de son Argentine natale, où il est facile de se procurer des coings. Mais imaginez-vous donc que, dans notre nouveau jardin, il y a un cognassier! Eh oui! On a eu une belle récolte d'une quinzaine de coings, que M. a fait cuire au sirop. Et il ne me restait plus qu'à faire la croûte de la traditionnelle pasta frola, et le tour était joué! La pasta frola est généralement recouverte d'un treillis de pâte, mais étant un peu paresseuse, je me suis contentée de la parsemer de ronds de pâte. On a accompagné le tout de gelato à la lavande et à la rose. Divin!

Pasta frola, ou tarte aux coings
Inspiration: http://www.solopostres.com/ver-receta.asp?receta=348

3 tasses de farine (360 g)
3 c. à thé de poudre à pâte
Pincée de sel
150 g de beurre ramolli
1/2 tasse de sucre (100 g)
Zeste de un citron
1 oeuf
2 jaunes d'oeuf
3 c. à table de lait
500 g de confiture de coings (moi, des coings au sirop, autant qu'il en faut pour couvrir le fond de tarte)
1 jaune d'oeuf mélangé à une c. à table d'eau

Mettre la farine, la poudre à pâte, le sel, le sucre et le zeste de citron dans le bol d'un robot culinaire. Mélanger pour combiner. Ajouter le beurre et mélanger jusqu'à ce qu'il soit incorporé aux ingrédients secs. Ajouter l'oeuf, les jaunes d'oeufs et le lait et mélanger jusqu'à ce que le mélange soit humecté et forme une boule.

Envelopper la pâte dans du film alimentaire et la laisser refroidir 30 minute. Préchauffer le four à 350 F.

Mélanger la confiture de coings à un peu d'eau pour la rendre un peu liquide.

Rouler les trois quarts de la pâte et foncer une assiette à tarte. Recouvrir de la confiture de coings ou des coings au sirop. Étendre le quart de pâte restant et en faire un treillis pour recouvrir la tarte, ou en découper des morceaux pour garnir la tarte.

Enfourner jusqu'à ce que la croûte soit bien cuite, soit environ 30 minutes.

Gelato à la lavande et à la rose

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas sorti ma sorbetière. Tellement longtemps, en fait, que son bol était bien enfoui au fond du congélateur.

La raison pour laquelle je ne fais pas souvent de crème-glacée, c'est que c'est tellement gras. Les sorbets, je les aime beaucoup, mais ils requièrent une purée de fruits que je n'ai pas toujours. Mais en fin de semaine, en feuilletant le livre Cook 1.0, de Heidi du blogue 101 Cookbooks, j'ai trouvé cette recette de gelato. Elle la fait à la vanille mais, n'ayant pas de gousses de vanille dans mes placards, je me suis dit que l'occasion était belle pour essayer de cuisiner avec la lavande que j'avais achetée il y a longtemps. Pour ce qui est de l'eau de rose, j'avais envie d'ouvrir la bouteille que j'avais achetée à peu près en même temps que les fleurs de lavande, et je me suis dit que deux fleurs valaient mieux qu'une! :)

La combinaison est excellente, c'est à refaire!

Gelato à la lavande et à la rose
(adaptation d'une recette de Heidi)

4 tasses de lait bio entier
1 gousse de vanille fendue (moi, 1 c. à table de fleurs de lavande séchées)
1 tasse de sucre (moi, sucre de canne bio)
3 c. à table + 2 c. à thé de fécule de maïs
1 c. à thé d'extrait de vanille (moi, 1 c. à thé d'eau de rose)

Dans une casserole, placer 3 tasses du lait et la gousse de vanille (les fleurs de lavande) et chauffer à feu moyen-faible.

Entre-temps, verser la tasse de lait restante dans une grande tasse à mesurer. Ajouter le sucre et la fécule de maïs et bien mélanger.

Lorsque le lait commence à frémir (j'ai laissé infuser la lavande environ 5 minutes), le retirer du feu et y ajouter le mélange de lait, sucre et fécule de maïs en remuant constamment. Remettre la casserole sur le feu et remuer jusqu'à ce que le mélange commence à épaissir, de 10 à 12 minutes.

Filtrer la crème, ajouter l'essence de vanille (l'eau de rose) et laisser refroidir sur le comptoir une vingtaine de minutes. Mettre ensuite au réfrigérateur plusieurs heures. Turbiner.

Dessert autour du miel - Crème brûlée et macarons

Je me suis lancée, encore une fois, dans la confection des macarons, après avoir acheté, lors de mon dernier voyage à Montréal, un livre qui leur est consacré.

Ma technique n'est pas encore tout à fait au point, comme en fait foi l'absence de collerette au bas des coques. Bien dommage. Heureusement, mes macarons étaient fort bons et on s'est bien régalés. La recette que j'ai utilisée est à base de meringue italienne, donc une technique différente de celle que j'avais faite les deux premières fois. D'après mon livre, j'ai trop macaroné. (!) Cent fois sur le métier... Il faudra que j'essaie de nouveau! Mes macarons au miel étaient farcis d'une crème au mascarpone et au pollen. Pas mal original.

Pour ce qui est des crèmes brûlées, c'était la première fois que j'en faisais. J'ai utilisé une recette d'Anne Desjardins... très très très riche. C'était décadent! J'ai ainsi pu étrenner mon nouveau chalumeau (youppi!), format poche mais plutôt puissant, une fois qu'on comprend comment le faire fonctionner. Maintenant que je l'ai, je ne cesse de chercher d'autres recettes à faire "brûler". Pour mon prochain test, je crois que je ferai des yogourts brûlés... à suivre!

Macarons au miel
(Source: Macarons, José Maréchal, Marabout)

200 g de poudre d'amandes
200 g de sucre glace
2 x 80 g de blancs d'oeufs
140 g de sucre en poudre
60 g de miel
8 cl d'eau
Colorant caramel (moi, cuivre, pas une bonne idée)
Poudre irisée cuivre ou bronze (moi, pas)

Crème au miel
250 g de mascarpone
50 g de pollen de fleurs
60 g de miel
2 jaunes d'oeufs (moi, pas)

Mixer, puis tamiser soigneusement le "tant pour tant" et le mettre de côté.

Dans une casserole, porter l'eau, le sucre en poudre et le miel à ébullition. Sans remuer, veiller à ce que la température du sirop ne dépasse pas 110 C.

Monter doucement 80 g de blancs d'oeufs en neige, puis augmenter la vitesse du batteur lorsque la température du sirop dépasse 100 C. Arrêter la cuisson du sucre à 110 C et le verser en un fin filet sur les blancs en neige. Continuer de battre la meringue jusqu'à ce qu'elle ait quasiment refroidi.

Mélanger le tant pour tant et les 80 g de blancs d'oeufs non battus restants afin d'obtenir une pâte d'amandes homogène. Ajouter un peu de colorant caramel.

À l'aide d'une spatule souple, incorporer environ un tiers de la meringue à la pâte d'amandes afin de la détendre un peu, puis ajouter le reste de meringue en macaronnant soigneusement.

Garnir une poche à douille de 8 mm. Coller le papier sulfurisé à la plaque à pâtisserie en déposant des points de pâte aux quatre coins. Réaliser des petites boules régulières et bien espacées. Tapoter légèrement le dessous des plaques et laiser sécher à température ambiante pendant une petit heure.

Préchauffer le four à 145 C.

Enfourner pendant 13 minutes. À la sortie du four, faire glisser délicatement le papier sulfurisé sur le plan de travail humidifié, les coques se décolleront plus aisément. Au doigt ou au pinceau, nacrer les coques avec de la poudre irisée.

Préparer la crème: dans un saladier, fouetter légèrement les jaunes d'oeufs et le miel, puis ajouter le mascarpone et battre à nouveau. Mélanger plus délicatement le pollen de fleurs.

Monter les macarons en les garnissant de crème au miel à l'aide d'une poche à douille.

Crème brûlée au miel
(Source: Les 4 saisons selon Anne Desjardins)

90 ml de miel de fleurs sauvages
200 ml de lait entier
300 ml de crème à 35%
6 jaunes d'oeufs
60 ml de sucre

Amener le miel, le lait et la crème à ébullition dans une petite casserole. Y ajouter les jaunes d'oeufs battus en fouettant doucement.

Cuire l'appareil à feu doux, en remuant constamment, jusqu'à ce qu'il atteingne 85 C ou jusqu'à ce que les protéines des oeufs ait coagulé et que la crème soit épaisse. Retirer du feu et mettre la casserole dans un bain d'eau froide pour cesser la cuisson. Verser dans des ramequins et laisser refroidir. Couvrir de pellicule plastique et réfrigérer.

Au moment de servir, saupoudrer les crèmes de sucre et caraméliser au chalumeau.

Biscuits aux pépites de chocolat

Il y avait à peu près 10 éternités que je n'avais pas fait de biscuits aux pépites de chocolat. M. n'en raffole pas et moi, je bénéficie grandement de ne pas en manger trop et trop souvent. J'en profite donc pour en manger quand on a des réunions au bureau (eh oui... les fonctionnaires ontariens ont la dent sucrée :).)

Comme j'avais envoyé M. au magasin en pleine tempête (il ne fait pas pitié, il voulait aller faire un tour dehors, donc j'en ai profité!) et qu'il est allé à la petite épicerie au coin de la rue, il est revenu avec des pépites de chocolat Chipits (pas mes préférées, mais bon... je suis un peu mal placée pour me plaindre...).

Ces biscuits étaient absolument délicieux. Un excellent goût de beurre (ben quoi... j'suis Québécoise, j'aime le beurre!) et une pâte bien tendre. En plus, ils contiennent tellement de pépites de chocolat qu'il y en a plusieurs dans chaque bouchée, comme s'il y avait tout juste assez de pâte pour faire tenir tout ce chocolat. Très décadent... vraiment!

J'ai utilisé la recette inscrite sur l'emballage. Vous la trouverez ici.

Sablés au chocolat, à l'espresso et à l'orange

Et voici maintenant la recette des sablés au chocolat, à l'espresso et à l'orange, des biscuits «pour adultes». Très très chocolatés, au goût prononcé d'espresso. Le goût d'orange n'est pas vraiment présent, ce qui est dommage, car les combinaisons chocolat-orange, chocolat-café et café-orange fonctionnent vraiment très bien. La prochaine fois, il faudra ajouter plus de zestes d'oranges, et le tour sera joué!

Tout comme la recette des sablés au thé Earl Grey, cette recette provient du magazine de recettes de Noël de Martha Stewart d'il y a quelques années (celui avec le gros flocon de neige dessus).

Sablés au chocolat, à l'espresso et à l'orange
Source: Martha Stewart
Rendement: Environ 4 douzaines

1 1/2 tasse de farine tout usage
1/2 tasse de cacao non sucré
1 1/2 c. à thé de poudre à espresso instantané
1 1/2 c. à thé de sel cacher
1 tasse de beurre non salé ramolli
1 tasse de sucre à glacer
1 c. à thé de zeste d'orange finement râpé
1 c. à thé d'essence de vanille pure
Sucre granulé grossier pour saupoudrer

Tamiser la farine, le cacao, la poudre d'espresso et le sel. Réserver.

Mettre le beurre, le sucre à glacer, le zeste d'orange et la vanille dans le bol d'un batteur électrique. Battre à vitesse moyenne jusqu'à ce que le mélange soit pâle et léger, environ 3 minutes. Réduire la vitesse et ajouter graduellement le mélange de farine, jusqu'à ce qu'elle soit toute absorbée.

Mettre la pâte sur une feuille de papier parchemin et former un rouleau de 3 cm de diamètre. Réfrigérer au moins 2 heures, ou toute la nuit.

Préchauffer le four à 350 F. Trancher la pâte en disques de 1/2 cm et la déposer sur des plaques à biscuits recouvertes de papier parchemin. Badigeonner le dessus des biscuits d'eau et les saupoudrer de sucre granulé grossier. Enfourner pendant 15 à 17 minutes et laisser refroidir sur la plaque. Ranger à la température de la pièce dans des contenants hermétiques. Se conserve jusqu'à une semaine.

Sablés au thé Earl Grey

Après la cohue des derniers jours, qui nous a menée de Toronto à St-Casimir, chez mes parents, juste à temps pour Noël, je prends enfin le temps de traduire les recettes de biscuits préparés la semaine dernière, pendant une super tempête de neige.

La première recette provient d'un magazine de Noël de Martha Stewart. Ce magazine est génial, car toutes les recettes qu'il contient fonctionnent à tout coup. En plus, le résultat final ressemble aux photos du magazine... c'est pas mal fort! (et je ne suis absolument pas une professionnelle de la pâtisserie, il faut bien le préciser)

Ces biscuits se distinguent par leur goût et par leur texture. Le thé Earl Grey et les zestes d'orange qu'ils contiennent les parfument subtilement, alors que le beurre et le sucre à glacer les rendent à la fois croustillants et fondants... un délice qui plaît aux amateurs de saveurs originales.

Sablés au thé Earl Grey
Source: Martha Stewart
Donne environ 4 douzaines de biscuits

2 tasses de farine tout-usage
2 c. à table de thé Earl Grey finement moulu (l'équivalent d'environ 8 sacs de thé)
1/2 c. à thé de sel
8 onces (250 g) de beurre non salé ramolli
1/2 tasse de sucre à glacer
1 c. à table de zeste d'orange finement râpé

Dans un bol, tamiser la farine, le thé finement moulu et le sel.

Mettre le beurre, le sucre et le zeste d'orange dans le bol d'un batteur électrique. Battre à vitesse moyenne jusqu'à ce que le mélange soit pâle et mousseux, environ 3 minutes. Réduire la vitesse et incorporer la farine jusqu'à ce qu'elle soit tout juste combinée au mélange de beurre et sucre.

Diviser la pâte en deux. Mettre chaque part sur une feuille de papier parchemin et former un rouleau d'environ 3 cm de diamètre. Astuce Martha: mettre les rouleaux dans un tube de papier essuie-tout pour que le rouleau reste bien rond. Faire congeler pendant une heure.

Préchauffer le four à 350 F. Couper le rouleau en tranches d'environ 1/2 cm et les déposer, à 2,5 cm d'intervalle, sur une plaque à biscuits recouverte de papier parchemin.

Cuire jusqu'à ce que le rebord des biscuits dore, de 13 à 15 minutes.

Qu'est-ce qu'on fait quand il fait tempête? Des biscuits!

Toronto est recouverte d'un épais manteau de neige... Après plus de 24 heures, la neige a enfin cessé de tomber, et le vent semble s'être calmé.

Quand je me suis levée ce matin, bien décidée à profiter de cette journée de tempête en restant à la maison, j'ai décidé de me lancer dans les biscuits. C'est bientôt Noël et je me suis dit que je pourrais bien gâter mes collègues un peu. Je pense que j'ai été un peu ambitieuse... 5 recettes! Appuyée par mon indéfectible Kitchen Aid, je n'ai pas arrêté de la journée. Mais quelle belle journée!

Mon menu biscuits 2007 :

- Biscuits sablés au thé Earl Grey
- Biscuits sablés au chocolat, à l'espresso et à l'orange
- Biscuits croquants au cassis
- Financiers
- Biscuits moelleux aux brisures de chocolat

Pratiquement toutes les recettes se trouvent dans Internet. En attendant de les traduire ici, j'ai inséré des liens vers les sites d'où elles proviennent. À suivre...

Compote de poires et de canneberges

J'ai trouvé cette recette dans le site de SOS Cuisine, un site que j'aime bien consulter pour m'inspirer quant à la planification de nos repas de la semaine, même si je ne suis pas les menus suggérés à la lettre. L'abonnement est gratuit, donc je vous invite à passer y faire un tour...

Le dimanche, j'aime bien cuisiner en prévision de la semaine. Ce soir, j'ai préparé une soupe aux pois cassés, un rôti de porc au romarin et à la moutarde, un dessert aux pommes et cette compote de poires et de canneberges. J'ai également prévu quelques repas que nous pourrons cuisiner rapidement certains soirs, question de ne pas avoir l'impression de manger des restes toute la semaine. C'est pas mal de travail le dimanche, mais je me rends compte que si je ne le fais pas, on ne mange pas aussi bien pendant la semaine et je n'ai pas de quoi apporter un repas pour le midi.

La recette de la compote de poires se trouve ici.

Et vous, faites-vous une "corvée" de cuisine en prévision de la semaine?

Dessert suédois aux pommes

Hier soir, c'était ma soirée de club de lecture. Nous sommes six à nous rencontrer tous les deux mois, depuis quelques années, dans le but de discuter en français d'un livre donné. Notre club de lecture est né de notre désir de continuer à se voir régulièrement au moment où certaines d'entre nous quittaient la chorale francophone de Toronto. On était déjà copines à l'époque, et on voulait aussi continuer d'avoir une activité en français. C'est ça, être francophone et vivre dans un milieu anglophone... il faut se créer des occasions de vivre davantage en français.

Au fil des mois, certaines nous ont quittées pour retourner vivre à Montréal, et d'autres se sont jointes à nous, tant et si bien qu'au-delà de la lecture, de très belles amitiés sont nées. Et de quoi parle-t-on à ces soirées du club de lecture? Du livre (au moins un peu, après tout, c'est l'objet de nos rencontres), mais aussi, et surtout, de nos vies, de nos bonheurs, de nos problèmes... Nous aurons ainsi vu des petits naître, des couples se former, puis se marier, des problèmes se régler... bref, on en a parlé un coup! Et nos soirées me sont devenues très précieuses... même si bien souvent je ne lis pas entièrement le livre prévu, ce qui arrive plus souvent qu'autrement, par manque de temps ou d'intérêt.

Ce mois-ci, nous lisions L'homme qui souriait, de Hening Mankell. Un bon polar selon moi, qui n'en lis jamais.

Lors de nos soupers, chacune apporte un des plats et on met tout en commun. On essaie parfois de cuisiner un plat qui convient au thème du livre, ou encore un mets typique du pays où l'histoire se passe. Pour respecter le thème Suède, on a mangé du gravlax (c'est trop bon... j'en ferai bientôt), des boulettes à la suédoise, et ce dessert suédois aux pommes et aux amandes.

C'est une des lectrices qui l'a apporté et j'ai tellement aimé que j'en ai fait un dès aujourd'hui. Pour la recette, c'est ici. Ne connaissant pas du tout la cuisine suédoise (à part celle qu'on sert chez Ikea, évidemment), je ne sais pas à quel point c'est typique, mais c'est délicieux.

Biscotti chocolat-pistache sans gluten

Je mange rarement des biscotti... généralement, ils me laissent froide. Cassants. Un peu fades. Rien d'inspirant. Et en plus, je n'aime pas les miettes de biscuits qui se retrouvent immanquablement au fond de ma tasse de café. Ça part mal...

Mais, une fois de temps en temps, je me lance et en fais des maison et là, je dois dire que le résultat est plus heureux.

Je suis en vacances cette semaine (stress et surmenage ont fait en sorte que ces vacances sont un peu forcées). Mon objectif est donc de me reposer, d'être plus active (longues marche et exercice à Curves seront donc au menu) et de faire uniquement ce dont j'ai envie (ou à peu près).

Aujourd'hui, je me devais de préparer mon colis pour l'évènement Déballe mon blog. Mon colis a entrepris son périple outre-atlantique ce soir, à destination de la France, et ces biscotti ont su y faire leur place. J'espère qu'ils arriveront à destination en bon état (on me dit que le voyage peut prendre 6 à 8 semaines). Le reste du contenu de mon colis n'est pas périssable, donc je n'ai aucune inquiétude de ce côté-là. Et maintenat, j'attends que ma correspondante déballe mon blogue et je guette avec impatience l'arrivée de mon colis :)

Biscotti au chocolat et aux pistaches sans gluten
Source: foodtv.ca

3 gros oeufs à la température de la pièce
1 tasse de sucre (sucre de canne)
1/4 tasse de cassonade (sucre de canne)
3 c. à table d'huile végétale (avocat)
1 3/4 tasse de farine de riz brun (blanc)
1 tasse de cacao en poudre
1/4 c. à thé de sel de mer fin
1/4 c. à thé de poivre noir moulu
1/8 c. à thé de clou de girofle moulu
3/4 tasse de pistaches
1/2 tasse de grains de chocolat noir

Préchauffer le four à 350 F. Couvrir une plaque à biscuits de papier parchemin.

Au batteur électrique ou au batteur sur socle muni d'un fouet, battre les oeufs, les sucres et l'huile jusqu'à ce que le mélange soit mousseux et pâle, environ 4 minutes.

Tamiser ensemble la farine de riz, le cacao, le sel, le poivre et le clou de girofle et incorporer à la main à l'appareil liquide. Incorporer les pistaches et les grains de chocolat.

Étendre la pâte en deux pâtés de 30 cm sur 6 cm sur la plaque à biscuits. Faire cuire 30 minutes ou jusqu'à ce que la surface des biscuits soit craquelée. Laisser refroidir 20 minutes. Pendant ce temps, baisser la température du four à 325 F.

Retirer les biscuits de la plaque et trancher sur le biais à intervalles de 2 cm. Remettre sur la plaque à biscuits, le côté tranché sur le dessus, et faire cuire 12 minutes. Tourner les biscotti et les retourner au four pour 12 minutes.

Refroidir complètement avant de ranger dans un contenant hermétique.

Cake pistache-sésame noir... ce n'est qu'un au revoir, chers collègues!

Demain, c'est ma dernière journée de travail à mon poste actuel. D'analyste de politiques, poste que j'occupe depuis maintenant deux ans et demi, je deviendrai, dès lundi prochain, coordonnatrice des services en français pour deux grands ministères ontariens. C'est tout un défi que j'aurai à relever, mais je me sens (à peu près) prête!

Cet après-midi, mes collègues m'ont fait une petite fête pour souligner mon départ et m'ont offert ces jolies fleurs...

et cette carte-cadeau d'une valeur de 50 $ chez Pusateri's, une épicerie fine de Toronto (ils me connaissent bien, mes collègues)... je sens que je vais me gâter!!!

Pour les remercier de ces beaux cadeaux et de leurs bons mots, je leur ai concocté un cake pistaches-sésame noir que l'on dégustera demain, à la pause.

Chers et chères collègues, ce fut un immense plaisir de travailler avec vous! Salut! (snif! snif!)

Cake pistaches-sésame noir
(adapté de Cakes salés et sucrés)

125 g de beurre
125 g de sucre
1 grosse cuillère à table de pâte de pistache
3 oeufs
200 g de farine
1 c. à table de levure chimique
2 c. à table de graines de sésame noires
Pincée de sel

Préchauffer le four à 350 F.

Défaire le beurre et la pâte de pistaches en crème. Ajouter le sucre graduellement et battre jusqu'à ce que le sucre soit dissout. Râcler le bord du bol et incorporer les oeufs un à un en battant bien entre chaque addition.

Combiner les ingrédients secs et les ajouter au mélange. Battre juste ce qu'il faut pour bien humecter la pâte.

Verser dans un moule graissé et fariné et faire cuire environ 30 minutes.

Mon passage au vert 2 - Madeleines au thé vert

Décidément... quand je me mets au vert... je m'y mets!

Après avoir étrenné ma pâte de pistaches et mon nouveau moule à mini muffins, je voulais étrenner mon moule à madeleines. Bien quoi? On étrenne ou on étrenne pas!

J'ai donc décidé de faire des madeleines au thé vert, en ayant depuis lontemps envie.

C'est donc à la lettre que j'ai suivi la recette du livre Cuisine bio de marabout chef, un livre que j'aime beaucoup et qui contient de belles recettes généralement faciles et rapides à réaliser.

Madeleines au thé vert
Rendement : 24 madeleines

200 g de farine T65
200 g de beurre
4 gros oeufs
200 g de sucre
1 c. à soupe de thé vert matcha en poudre

Préchauffer le four à 220 C. Casser les oeufs en séparant les blancs des jaunes.

Dans un saladier, travailler les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le thé, le beurre à la température de la pièce et la farine. Bien mélanger.

Battre les blancs d'oeufs en neige ferme et les incorporer délicatement à la préparation à l'aide d'une spatule. Répartir la pâte dans les moules à madeleines.

Enfourner pour 20 minutes, puis augmenter la température du four à 240 C et poursuivre la cuisson 3 minutes (étape sautée).

À la sorite du four, patienter quelques minutes avant de servir les madeleines.

Mon passage au vert 1 - Mini gâteaux à la pâte de pistaches

Ça y est! J'ai étrenné la pâte de pistaches rapportée de Paris par mon ami Hameed au printemps!

J'ai mis du temps à me décider à l'utiliser, ne sachant pas trop par quoi commencer... Des madeleines? Je n'avais pas de moule... Un simple gâteau? Trop simple, justement... Des petits gâteaux? Je n'avais pas de moules miniatures... Des macarons? Délicieux, mais difficile à faire...

Enfin, hier, j'ai décidé de « faire une femme de moi » et d'aller fêter mon nouvel emploi (détails à suivre) en m'achetant des moules à gâteaux! J'ai donc acheté un moule à madeleines et un moule à mini muffins. Vous vous imaginez bien qu'en allant faire les courses ce matin, je me suis bien assurée d'acheter du beurre, du lait et de la farine pour concocter de petites gâteries.

Voici la première des recettes que j'ai réalisées aujourd'hui, des mini gâteaux à la pâte de pistaches, une adaptation du gâteau à la Jeannette de la Cuisine raisonnée (édition anniversaire).

Je suis pas mal étonnée de l'intensité de la pâte de pistaches, tant côté goût que couleur. C'est vraiment bon!

Ce soir, on va souper chez des amis, et je leur apporte quelques-uns de ces gâteaux... dans une petite boîte de « mets chinois », car l'homme de la maison revient d'un voyage en Chine. Non mais, c'est pas concept à peu près, hein?

Mini gâteaux à la pistaches
Rendement : 26 petits gâteaux

1/2 tasse de beurre
1 tasse de sucre
2 oeufs
1 c. à table de pâte de pistaches
1 1/2 tasse de farine à pâtisserie tamisée
2 c. à thé de poudre à pâte
1 pincée de sel
3/4 tasse de lait

Défaire le beurre en crème; ajouter graduellement le sucre, la pâte de pistaches et les oeufs et battre quelques minutes jusqu'à ce que je sucre soit fondu.

À la farine, ajouter la poudre à pâte et le sel.

Ajouter à la première préparation en alternant avec le lait.

Verser dans les moules et faire cuire au four préchauffé à 375 C.

Le gâteau de Maret - Gâteau allemand aux cerises

C'est Maret, notre gentille stagiaire allemande de cet hiver, qui m'a donné la recette de ce gâteau aux cerises.

Il est excellent et très facile à faire, et c'est pour moi un plaisir de faire une recette à base de cerises, ce que je ne fais pas souvent, pour une raison que j'ignore.

Maret nous a apporté ce gâteau au bureau pour souligner les 50 ans de l'Union européenne. À ta santé, chère Maret!

Gâteau allemand aux cerises

100 g de beurre
125 g de sucre
2 ou 3 oeufs
200 g de farine
2 c. à thé de poudre à pâte
1 à 4 c. à table de lait
Pincée de sel
1 pot de cerises, égouttées

Préchauffer le four à 350 F. Beurrer et fariner un moule à gâteau.

Battre le beurre en crème avec le sucre. Ajouter les oeufs et bien battre. Mélanger les ingrédients secs. Incorporer la farine au mélange de beurre-sucre-oeufs en alternance avec le lait. Ajouter les cerises bien égouttées et remuer délicatement.

Faire cuire environ 40 minutes ou jusqu'à ce qu'un cure-dents inséré au centre en ressorte propre.

Laisser refroidir quelques minutes avant de démouler.

Macarons fraises-vinaigre balsamique

Ce midi, mes anciens collègues et amis - oui oui, ceux avec qui on a fait le souper rouge, vert et blanc - et moi nous rencontrons pour le brunch.

Ma contribution : une brioche, de la confiture et des macarons. La brioche, je l'ai faite dans ma MAP et si je me fie à l'odeur qu'elle dégageait en cuisant, elle sera bonne! La confiture, je l'ai achetée toute faite à Fresh from the Farm, près de chez-moi, et les macarons, je les ai faits hier après-midi, d'après une recette de Ricardo Larrivée. La couleur m'a inspirée... ils étaient roses... il fallait que je trouve quelque chose pour les assembler... j'avais de la confiture de fraises... j'ai ouvert l'armoire et j'ai vu le flacon de vinaigre balsamique que ma soeur m'a donné pour mon anniversaire... bingo! J'ai donc ajouté ledit vinaigre à ma meringue rose un peu fluo; ça l'a assombrie. J'ai rajouté du colorant rouge, et voilà... de beaux macarons roses! Le goût du vinaigre balsamique ne ressort pas tellement... je crois qu'il aurait fallu en mettre davantage, au risque de se retrouver avec des macarons brunâtres (il y a quand même des limites à utiliser le colorant alimentaire!).

Je dois encore parfaire ma technique, cependant, car mes macarons ont craqué... mais moi, malgré leur apparence, je craque pour mes macarons!

Macarons à la fraise et au vinaigre balsamique

1 tasse d'amandes en poudre
3/4 tasse de sucre à glacer
3 blancs d'oeufs
1/2 c. à thé de colorant alimentaire rouge liquide (1 c. à thé)
1/2 tasse de sucre
(1-2 c. à table de vinaigre balsamique aux figues)
1/3 tasse de marmelade (confiture de fraises)

Tapisser des plaques à biscuits de papier parchemin.

Au robot culinaire, moudre la poudre d'amandes et le sucre à glacer jusqu'à ce qu'ils forme une poudre fine, de 2 à 3 minutes. Tamiser et réserver.

Au batteur électrique, monter les blancs d'oeuf et le colorant alimentaire en neige jusqu'à ce qu'ils forment des pics mous. Ajouter graduellement le sucre et battre jusqu'à l'obtention de pics fermes. À l'aide d'une spatule, incorporer la poudre d'amandes et le sucre à glacer en pliant, jusqu'à ce que l'appareil se dégonfle un peu.

Mettre l'appareil dans une poche à douille munie d'une douille de 1,5 cm (un sac ziploc pour moi!) et faire des petits tas de meringue d'environ 2,5 cm en les espaçant d'environ 4 cm les uns des autres. Les macarons devraient s'affaisser un peu; s'il ne le font pas, c'est que la meringue n'a pas été suffisamment remuée. Laisser croûter à l'air ambiant pendant 90 minutes.

Faire cuire, une plaque à la fois, au four préchauffé à 350 F (grille du centre) une douzaine de minutes en laissant la porte du four entrouverte. Ne pas laisser brunir les macarons (je teste mon nouveau four et certains de mes macarons ont bruni... mon four est probablement plus chaud que ce qu'indique le thermomètre).

Laisser refroidir complètement. Joindre les macarons à l'aide de confiture ou de ganache. J'ai utilisé de la confiture de fraises en tubes, la Gouash, un nouveau produit québécois dont les profits de vente sont remis au Club des petits-déjeuners.

Les macarons non assemblés se garderont environ un mois dans un contenant hermétique; assemblés, ils se garderont environ deux semaines.

Gâteau rose aux bananes... pour Anne-Sophie

Nous avons passé la fin de semaine au Québec, pour faire la connaissance de notre filleule Anne-Sophie, née le 6 février dernier. Quelle charmante petite fille!

Arrivés hier en fin de journée, nous repartons demain matin... un petit voyage-éclair au Québec, le temps de voir ma soeur, son mari et leur pouponne...

Cet après-midi, nous sommes allés faire un tour et j'en ai profité pour faire deux gâteaux aux bananes, car il y avait quelques bananes bien mûres qui ne demandaient pas mieux que de devenir gâteaux pour les nouveaux parents (enfin, c'est la version que je veux donner des faits...).

Pendant que ma mère apportait la touche finale aux petites toiles qui décorent la chambre du bébé, j'ai créé un beau gâteau rose (pour Anne-Sophie!)... un heureux hasard ayant voulu que la compote de pommes dans le garde-manger était un mélange pommes-framboises...

La recette est tirée d'un livre de recettes compilées par l'école où travaille ma soeur, des recettes remises par tous les élèves dans le cadre d'une campagne de financement.

(mes changements figurent entre parenthèses)

Gâteau aux bananes rose comme « Anne-Sophie »

3/4 tasse de cassonade bien tassée (sucre blanc)

1/2 tasse de beurre ramolli ou margarine (moitié margarine, moitié compote pommes-framboises)

1 1/2 tasse de bananes mûres écrasées

2 oeufs

1 c. à thé de vanille

2 tasses de farine tout-usage

1 c. à thé de bicarbonate de soude (poudre à pâte)

1/4 c. à thé de sel

1/2 tasse de pépites de chocola mi-sucré (raisins secs)

Préchauffer le four à 350 F. Dans un grand bol, mélanger la cassonade et le beurre jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. Ajouter les bananes, les oeufs et la vanille. Continuer de battre une ou deux minutes, jusqu'à ce que le tout soit homogène.

Dans un bol moyen, combiner la farine, le bicarbonate et le sel. Ajouter au mélange de bananes et remuer jusqu'à ce que le tout soit homogène. Incorporer les pépites de chocolat. Verser dans un moule graissé et fariné.

Faire cuire environ 45 minutes. Laisser refroidir 5 minutes et retirer des moules.

Cette recette se double très bien.

J'ai fait mes premiers macarons! Noix de coco et chocolat noir

Voir quelques modifications à mon billet d'hier en rouge ci-dessous...

Ça y est! Je ne suis plus une « macaron virgin »!

Il y avait longtemps que je voulais faire des macarons, mais le four de mon appartement n'est pas ce qu'il y a de plus génial, et j'hésitais à me lancer...

En vacances chez mes parents, qui eux ont un très bon four, je me suis dit que je pourrais tenter ma chance.

Je me suis inspirée de quelques recettes trouvées dans divers blogs, puis ai arrêté mon choix sur la recette de Pierre Hermé (quand même... je ne m'inspire pas de n'importe qui!) donnée dans le blog Croc en bouche.

J'étais en mode maison aujourd'hui, donc je n'avais pas envie de courir au magasin chercher les ingrédients qui me manquaient. Comme il y avait un sac de noix de coco râpée très finement dans le garde-manger de ma mère, et pas d'amandes ou autres noix, je me suis dit que j'allais les substituer à la poudre d'amandes dans la recette. Gros risque pour un premier essai, mais je me suis dit qu'au moins j'aurais du plaisir à bricoler des macarons... Ça a marché! J'ai remplacé gramme pour gramme la poudre d'amandes par de la noix de coco finement râpée. Je n'avais pas non plus de blanc d'oeuf en poudre, donc j'ai omis cet ingrédient. De plus, la balance de ma mère n'est pas électronique, donc j'ai dû approximer un peu mes quantités.

J'ai versé l'appareil dans un sac pour congélation (Ziploc), n'ayant pas de poche à douille (c'est généralement ma solution de rechange - aucun lavage requis, on met tout à la poubelle quand on a fini!), puis ai fait mes petits tas de meringue, puis les ai enfournés à 300 F pendant 11 minutes.

Après quelques fournées, j'ai pris mon rythme : formation des macarons, enfournage pour 11 minutes, entre-temps, préparation d'une deuxième plaque de macarons, repos de quelques minutes de ces macarons, sortie des macarons du four, enfournage de la deuxième plaque de macarons, et ainsi de suite. Je crois que j'ai préparé 5 ou 6 fournées! Ça en fait des macarons!

Puis, ce soir, j'ai préparé une ganache et ai fourré mes macarons. Mon Dieu qu'c'est bon!

Macarons à la noix de coco et au chocolat noir

Macarons

Combiner 600 g de tant pour tant tamisé (310 g de sucre glace et 310 g de noix de coco râpée finement) mélangé à 115 g de blanc d'oeufs (à bien y repenser, j'ai utilisé 150 g de sucre glace et 150 g de noix de coco, mais bien 115 g de blancs d'oeufs - c'était vraiment écrit dans les astres que je réussirais mes macarons!)

Cuire à 118 C dans une casserole, 300 g de sucre granulé et 75 g d'eau

En même temps, monter doucement 105 g de blanc d'oeuf frais et 3 g de blanc d'oeuf en poudre

Y verser le sirop et continuer de fouetter jusqu'à refroidissement de la meringue à environ 50 C

Retirer la cuve du robot et y ajouter le tant pour tant mélangé aux blancs d'oeufs et macaronner

Verser dans une poche à douilles, déposer des petits tas sur des feuilles de papier sulfurisé, saupoudrer de cacao ou de sucre glace (le cas échéant), croûter 2 heures (quelques minutes) puis cuire chaque fournée 11 minutes à 145 C. Sortir du moule, laisser refroidir sur le plan de travail humide, décoller chaque coque et la refroidir sur une grille. Garnir.

Ganache

Faire bouillir 75 g de crème 15 % et y ajouter 100 g de chocolat noir. Laisser reposer quelques minutes, puis remuer jusqu'à consistance crémeuse. Laisser refroidir légèrement pour que la ganache épaississe.

Glace aux marrons

Voici le résultat d'un de mes premiers essais à la sorbetière. Franchement pas mal, mais il va falloir que je trouve des recettes (plus) faibles en gras, sinon ça sera la catastrophe tant pour le poids (qui est déjà beaucoup trop élevé) que pourle cholestérol.

Je ne raffole pas des marrons, mais j'ai bien aimé la richesse du goût. Je me dis aussi que la base (chantilly et purée de marrons) pourrait faire un très bel accompagnement à un gâteau simple.

J'ai trouvé la recette ici. En voici la traduction :

Glace aux marrons
1 boîte (225 g) de purée de marrons sucrée
2 c. à table de crème
250 ml de crème à fouetter
50 g de sucre à glacer

Combiner la purée de marrons et la crème et mélanger jusqu'à l'obtention d'une purée lisse.

Dans un autre bol, fouetter la crème et le sucre à glacer.

Amalgamer les deux appareils et verser dans la sorbetière.

Note : Comme je n'ai pas pu trouver de purée de marrons sucrée, j'ai ajouté du sucre à glacer et de la vanille à la purée que j'ai achetée jusqu'à ce que j'obtienne une purée assez sucrée.

Le dessert : Poires pochées dans un sirop au citron aromatisé de romarin

Et enfin, voici le dessert. Un mélange de saveurs surprenant, mais qui fonctionne. Toutes les saveurs se mêlent pour former un sirop très parfumé et savoureux, dans lequel aucune saveur ne s'impose. À refaire! J'ai accompagné de petits sablés au romarin, d'après une recette de Martha Stewart. La prochaine fois, je ferai réduire le sirop plus longtemps, et je suivrai la recommandation du magazine d'accompagner de crème fraîche ou fouettée.

Poires pochées dans un sirop au citron aromatisé de romarin

1 ½ tasse de sucre granulé
9 brins de romarin d’environ 8 cm chacun
9 larges bandes d’écorce de citron
3 c. à soupe de jus de citron
1 ½ gousse de vanille
6 poires mûres mais encore fermes
Crème fraîche ou crème fouettée

1. Remplir une casserole moyenne de 4 ½ tasse d’eau. Y mettre le sucre, les brins de romarin, l’écorce et le jus de citron. Trancher la gousse de vanille dans le sens de la longueur et en racler les graines, puis les mettre dans la casserole avec la gousse. Porter à ébullition en remuant de temps à autre, jusqu’à ce que le sucre soit dissout.

2. Entre-temps, peler les poires en les laissant entières, tige comprise. Utiliser une cuiller parisienne ou une petite cuiller pour enlever le cœur à partir de la base. Déposer les poires dans la casserole. Ramener au point d’ébullition, puis baisser le feu et laisser mijoter en prenant soin de tourner les poires de temps à autre, jusqu’à ce qu’elles soient tendres lorsque piquées à la fourchette (8 à 10 minutes). Sortir les poires de la casserole avec une cuiller à égoutter.

3. Faire bouillir le sirop à découvert de 7 à 9 minutes, jusqu’à ce qu’il soit réduit et qu’il ait épaissi (il continuera à épaissir en refroidissant). Laisser refroidir. Si le sirop n’est pas assez épais, poursuivre la cuisson encore 1 minute. Déposer une poire sur chaque assiette. L’arroser d’une cuillérée de sirop.

6 portions

Source : À bon verre, bonne table, LCBO, automne 2006